En images

Un homme heureux T Max de raid Objet rare Un intrus ! Vert Kawa allemand
Les sites enchanteurs pour un rasemblement de deux-roues ne manquent pas. En choisissant les lacs d’Auvergne (ici celui de Godivelle), les organisateurs auraient pu faire un plus mauvais choix !

Départ sur la toile
« Tout est parti d’Internet » confie Luc, fondateur et pilier du club, « Je suis Webmaster de profession. Ma femme m’a poussé à créer un site pour les T Max. Je venais d’en acheter un, et il n’existait rien. Le succès est venu si rapidement que j’ai du tout fermer, et en créer un autre, capable de répondre à la demande. »

Aujourd’hui, le site reçoit 4000 connexions par jour, et le club compte 4800 membres. 90 % sont des motards passés au T Max. 10% ont passé le permis moto spécialement pour cette machine.

Laurent est de ceux-là : « Quand il est sorti, son look m’a bluffé. Je l’ai tout de suite voulu. Les comparatifs étaient élogieux. J’ai passé le permis, et j’ai été l’acheter. En 3 mois, c’était bouclé. Cette année j’ai voulu passer à la moto, une GSX-R. J’ai tenu 4 mois. Puis opération inverse : vente de la moto et rachat d’un T Max. Le coté pratique en ville, grâce au coffre sous la selle, a pris le dessus sur le sportif. »

Beaucoup de possesseurs personnalisent leur T Max. Plus qu’une simple customisation celui-ci est préparé pour la T Max Cup. En piste !

Fibre sportive
Le T Max revendique tout de même une vraie identité sportive. Le club en engage d’ailleurs 4 sur le Moto-Tour cette année. « Il y a des prépa moteur, mais surtout on améliore la transmission. Ça le transfigure. Il devient encore plus péchu. On se régale », continue Luc. « Beaucoup de passionnés l’améliorent. »

C’est d’ailleurs le coté jouet qui a séduit Joël, pilote d’un rare T Max attelé. « Je suis side-cariste depuis 1970. J’ai vu ça dans un journal. Ça m’a amusé. Pour la balade familiale, il faut oublier. 1 m 65 maxi dans le panier. »

Bel alignement de T Max pour la troisième édition de la concentre organisée par T Max Mania. Et encore, ils ne sont pas tous sur la photo !

L’internationale du T Max
Attention la sécurité est mise en avant, les équipements de protection sont obligatoires pour participer à la concentre, et les règles en balade strictes. Ce qui convient parfaitement à tous, comme Sylvain, 29 ans, qui a déjà possédé 14 motos dont 3 Monster, le seul venu du Puy-de-Dôme.

Luc explique : « Le TMax Mania est organisé en section, comme une fédération. Nice et Paris forment l’essentiel. Les Parisiens sont venus à 35. Il y a aussi beaucoup d’étrangers. Les Italiens bien sûr, le T Max est un phénomène la-bas, mais aussi Espagnols, Suisses, Monégasques, et Allemands. »

C’est le cas de Kalle, de Brême, qui n’a pas hésité à faire, avec des copains, plus de 1200 kilomètres pour venir. « J’avais arrêté la moto il y a 20 ans. » À la question : « Aujourd’hui tu as quoi comme moto ? » Il répond « un T MAX ». Les copains rigolent.

Gauthier Chapat

Publicité

Commentaires (16)

Infos en plus