Cette moto est rassurante pour les débutants, grâce à son mono souple et linéaire.
- Pour autant, ce supermotard, mené bon train, ravira quand même les sportifs qui pousserons les rapports et mettrons à profit sa bonne volonté à monter dans les tours (zone rouge à 8500 tr/mn).
- La hauteur de selle invite à une certaine circonspection compte tenu de sa hauteur. Mais sa selle est si étroite et son poids si contenu (145 kg avec le plein) que même Mathilde, notre conductrice débutante (lire notre comparatif) et notre essayeur "p’tite taille" (1,65 m) s’accommodent facilement de la gazelle, même de la pointe du pied.
- Seuls les arrêts en bord de route avec trous et dévers demandent un peu d’attention, tout comme la montée du passager, déstabilisante.
- Une fois en selle, on s’aperçoit du rembourrage « noyaux de pêche » de la DRZ et de fait, le duo et les longs trajets ne sont pas son domaine. D’autant que la boîte de vitesses à l’étagement rapproché peut agacer à la longue : à 80 km/h on roule déjà en 6e…
- Mais pour se faufiler en ville, pas de problème, sa souplesse moteur et sa maniabilité libère l’esprit à allure lente.

Sur route
- « Quand j’ai découvert la fluette DRZ j’ai cru qu’elle s’envolerait une fois lancée sur la route. » Voilà ce que nous confie Mathilde, après coup ! Certes, la Suzuki est haute sur pattes et ce n’est pas un modèle de rigueur dans l’absolu.
- Mais aux vitesses réglementaires personne ne se fait peur et son grand guidon présente l’avantage de corriger instinctivement les écarts de trajectoire.

Quels que soient les aspirations et le niveau d’expérience de chacun, il faut surtout retenir que cette machine légère à la position de conduite droite offre une capacité d’improvisation et une possibilité de rattraper ses erreurs bien plus importantes qu’une grosse cylindrée ou qu’une sportive.
- Enfin, dernière bonne nouvelle, son coût d’usage est modéré avec une consommation moyenne de 4 litres au cent.

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