Essai

Dans le paysage motard français, la Suzuki Bandit est l’une des machines incontournables du fait de son ancienneté. Trois ans après avoir adopté un refroidissement liquide, elle revient avec quelques retouches esthétiques. Les compteurs reçoivent un beau cerclage alu, la selle (toujours réglable) voit ses courbes affinées et le feu arrière n’abrite plus qu’une ampoule contre deux précédemment. L’optique de phare est également en accord avec les « tics »
esthétiques du moment et passe de rond à ovoïde. Pour compléter l’offre, voire la rendre un petit peu plus aguichante, Suzuki France ajoute un échappement Devil au son relativement mélodieux. Et si l’acheteur n’en veut pas, le prix baisse de 300 euros.

À l’essai, la Bandit 1250 N fait toujours merveille malgré une certaine lourdeur au débéquillage. Une fois en route, elle offre en revanche un excellent équilibre à basse comme à bonne allure, ses suspensions privilégiant le confort à l’extrême rigidité. Mais l’atout premier de cette machine au look passe- partout demeure encore et toujours sa mécanique. En faisant le tour des motorisations actuelles, rares sont celles en effet qui proposent autant de mètres kilos à un régime de rotation si faible (3 700 tr/min). Autant dire qu’à la rotation de la poignée des gaz, la Bandit jaillit comme le truand après avoir dynamité une tirette de la banque. Une force de traction unique qui fait de cette Suzuki une compagne idéale pour sillonner les routes en toute sérénité.

Verdict.
À 8 799 euros avec l’échappement Devil (8 499 euros sans), la nouvelle Suzuki 1250 Bandit N est tout simplement une excellente affaire. Peu onéreuse, performante, apte au duo, on peine, au final, à lui trouver des défauts.

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