Malgré sa deuxième place lors de la finale de Cahors, Frédéric Fiorentino est couronné en catégorie prestige 650. C’est la deuxième année consécutive que le pilote belge est sacré champion de France.

La bataille la plus acharnée s’est déroulée en catégorie prestige 650, opposant 3 pilotes, Delannoy Eric et Fiorentino Frédéric (KTM 620) et Luigui Seguy (Yamaha 480), durant les deux manches de la finale de Cahors du 22 octobre 2006.

Si le titre de champion de France revient au pilote belge Frédéric Fiorentino, grâce à sa victoire en première manche, il faut tirer un coup de chapeau à Luigi Séguy, qui a fait tout le spectacle grâce à une attaque de tous les instants, notamment sur la partie terre sur une modeste Yamaha 480.

L’ex-crossman de 31 ans participe seulement à l’épreuve de Cahors et a impressionné ses adversaires, notamment Eric Delannoy. « Il fallait que je sois derrière lui, juste avant la ligne droite, pour pouvoir le passer avec l’allonge de la 620 KTM. C’est qu’il ne lâche rien Luigi, avec sa petite 480cc Yam ! »

En 450cm3, Thierry Van Den Bosch (Aprilia) remporte la catégorie en s’adjugeant les deux finales. Mais c’est Adrien Chareyre (Husqvarna) qui est couronné pour la deuxième fois consécutive. Il est vrai que le pilote du Lot-et-Garonne comptait 21 points d’avance au championnat avant la finale. Pas mal pour un pilote âgé de seulement 20 ans.

Dans la série séquence « spectaculaire » Stéphane Blot a involontairement brillé. Pendant la 1re finale 450, il a fait une chute impressionnante quoique sans gravité, mais sa moto a effectué un back-flip, toute seule, avant de finir dans l’herbe !

Fin de saison oblige, on a vu des concurrents venus s’essayer dans la catégorie, comme David Checa avec une moto prêtée par « Yamaha les 2-roues » :

« Je suis venu pour me faire plaisir, faire plaisir au public. C’est nouveau pour moi, c’est très différent de la piste, je ne dois pas poser le genou pour un passage de courbe, mais le pied. J’ai aussi un peu de mal sur les bosses, mais j’ai de bon conseils. Luigi m’explique pour passer les sauts, et j’essaie de m’améliorer. »

L’autre vedette du jour était Arnaud Vincent, qui est venu tâter de la terre sur un KTM. L’ancien champion du monde 125 (2002) cherche désespérément un guidon, après son exclusion du team Moolenar en GP 250.

Christophe Bornerie correspondant régional

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