Quasi inexistants en 2009, ils sont passés de 3150 en 2010 à 8800 en 2011… Le constat est clair : les enlèvements de deux-roues motorisés dans la capitale ont explosé. Un chiffre qui devrait encore augmenter car depuis cette année, deux fourrières (au lieu d’une) disposent du matériel adapté pour déplacer le deux-roues sans risque des les détériorer. Dans un article du figaro.fr ce vendredi 19 octobre, la question du stationnement des deux-roues à Paris est de nouveau relancée.

Les Franciliens et utilisateurs de deux-roues motorisés connaissent bien le problème : garer son scooter et sa moto dans les rues parisiennes est un véritable casse-tête. La faute en grande partie au manque de stationnements adaptés : il y a trois fois plus de deux-roues que de places disponibles.

Au quotidien, le motard doit se garer sur les trottoirs tout en essayant de ne pas gêner la circulation des piétons. Et dans ce cas, c’est le PV qui tombe : « On prend des PV sur des avenues très larges où l’on ne gène personne et on n’en prend pas, en revanche, lorsqu’on se gare sur des trottoirs très étroits », a confié Guy, un motard (en colère ?) dans les lignes duFigaro.

Quelles solutions ?
Pour palier le manque de place, il faut composer avec une autre réalité : la saturation de l’espace public. « Il faut créer davantage d’aires de stationnement, notamment en sous-sol, pour désencombrer la chaussée [...] les stationnements pourraient être envisagés le long des espaces verts, sur les ponts traversant les voies ferrées, et a minima sur les trottoirs lorsqu’ils sont suffisamment larges », explique au quotidien national Brigitte Kuster, maire du XVIIe de Paris.

En attendant, le problème reste intact. La préfecture de Paris dit ne pas cibler particulièrement les deux-roues mais de demander à ses agents de verbaliser avec discernement.

Une affirmation, entendue depuis plusieurs années, à prendre avec des pincettes, car le 15 octobre dernier, la chambre régionale des comptes reprochait aux agents de surveillance de Paris (ASP), appelés affectueusement « pervenches », de ne pas assez verbaliser (voir l’article du parisien.fr : Paris : le travail des pervenches mis à l’amende). Une info qui avait fait le tour des médias et qui de devrait pas rester sans retombées.

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