En vidéo

Chargement du lecteur...

les ambitions de Sherco

Le préparateur Lionel Carenzi est chargé au sein de Sherco du développement de la moto de Jeremy Joly

En images

Sherco 250 4 T GasGas

De plus, la moto est confiée à un tout jeune pilote, Jeremy Joly, qui a tout jute 18 ans.
Mais le constructeur nimois a des arguments : un moteur à injection, le seul sur le marché, une moto très compacte, qui s’appuie sur l’expérience de la 450 très bien accueillie lors de sa sortie et qui est la plus facile des « grosses » 450.

Jeremy, qui a le statut de pilote d’usine, a derrière lui un solide palmarès. Champion de France en 50 cm3 sur Sherco, la marque n’avait pas envie de le laisser partir et lui avait développé une 125. Il a démarré la saison 2006 en tête du championnat d’Europe avant de se blesser. C’est un pilote plein d’avenir dont les résultats sont en constante progression, à l’Indoor de Lyon le 10 et 11 février 2007, il a gagné une manche devant Frédéric Bolley, double champion du monde de MX !

Ses objectifs cette année sont le titre junior en championnat de France et rentrer dans les dix premiers en championnat du monde junior. Pour y parvenir, la moto doit tenir ses promesses. Son permis en poche depuis moins d’un mois, Jeremy peut désormais rouler en 250 après 2 saisons en 50 et deux en 125. À l’enduro indoor de Gênes le 3 février, il a été un peu malmené par les cadors du championnat mondial. À Lyon, Jeremy a fait preuve d’une belle attaque en accédant à la super finale, alors qu’un plongeon dans la piscine en qualification l’avait condamné à passer par les repêchages où il a gagné une manche.

Moteur made in Sharco

Sherco aurait pu, au même titre que Beta ou Suzuki, utiliser un moteur existant et le placer dans une partie cycle maison. Mais la marque a fait le choix de développer un nouveau bloc, très compact, aussi puissant que la concurrence. Il doit maintenant prouver qu’il est fiable sur toute une saison.

Le préparateur Lionel Carenzi est chargé au sein de l’usine du développement de la moto de Jeremy. Au travail depuis plusieurs mois, il a su trouver les chevaux qui manquaient au petit bloc et les enseignements des problèmes rencontrés seront appliqués à la série. Une saison en championnat de France et en mondial permettront de faire la preuve des qualités de la seule 250 enduro française, et mettront à jour les dernières faiblesses avant de proposer le modèle de série dans les concessions à l’automne.

Alors que les leaders du marché du tout-terrain ont subi une forte baisse de leurs ventes l’an dernier, Sherco tire plutôt bien son épingle du jeu en pénétrant peu à peu un marché qui ne représente que quelques milliers de motos par an en France. La 250 doit accélérer ce développement et il est interdit de se tromper au risque de prendre le même chemin que les dernières initiatives de motos françaises.
A suivre donc....

 - 
Publicité