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Motomag était au salon de la police !

Eh non, rien n’effraie nos courageux reporters. Cernés par les képis et les treillis qui se réunissaient comme chaque année à la même époque au salon Milipol, ils nous rapportent des "images choc" ! Ils sont même parvenu à se glisser dans les pas du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux et à lui poser une question à la volée… sans même subir une petite fouille au corps ! Mais en obtenant une réponse des plus laconiques.

Brice est lisse. La réponse de Brice Hortefeux à notre question s’avéra des plus lisses : "Les chiffres qui étaient mauvais se sont améliorés et je mettrai tout en œuvre avec l’ensemble des responsables de ce sujet essentiel pour notre société, afin que ces améliorations se confirment."

Quels responsables ? Ceux de la DSCR qui resteraient en place ou bien les patrons des unités de police affectées à la sécurité routière ? Difficile de faire plus laconique même si la tendance du transfert semble confirmée par l’affirmation : "je mettrai tout en œuvre…" sonnant comme un désaveu au secrétaire d’État aux Transports Dominique Bussereau, encore officiellement responsable de la Direction à la Sécurité et à la Circulation routières (DSCR).

Une certaine idée de la démocratie. Nous avons cherché à creuser, souhaité questionner encore le ministre, mais le service d’ordre musclé nous en a empêché. "Oui, il y aura une conférence de presse du ministre à 11 heures", nous avait pourtant confirmé un organisateur. Sauf qu’à 11 heures, on a eu droit à un discours du ministre au pupitre et ensuite, aucune place pour les questions. Impossible d’en savoir plus...

Visite au radar… Pour le reste, Milipol offrait son lot de dispositifs de surveillance en tous genres. Le radar automatique de feu rouge a la cote chez les fabricants tels Sagem. Logique, l’équipement des carrefours dans nos cités devrait se généraliser en 2010-2011. Le business de la sécurité affiche bonne mine malgré la crise. L’entreprise EADS annonce ainsi un chiffre d’affaires de 1,5 milliards d’euros en 2009.

Enfin, des spécialistes ont confirmé que les fabricants planchaient sur le radar de vitesse de troisième génération, dispositif numérique embarqué capable de prendre des photos des plaques d’immatriculation à partir d’une voiture roulant dans la circulation. Les autorités françaises seraient intéressées. On n’arrête pas le progrès.

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