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Des mécanismes régulateurs maintiennent constamment la température interne de notre corps à 37 °C.

Lorsque le mercure grimpe, un thermostat interne au cerveau émet des signaux commandant aux vaisseaux sous l’épiderme de se dilater et d’activer la transpiration, deux phénomènes qui favorisent la dissipation de la chaleur (outre le fait de se mettre à l’ombre et de se déshabiller une fois le contact coupé pour éviter l’hyperthermie).
En situation caniculaire, les capacités de sudation peuvent atteindre un litre par heure alors qu’habituellement, elles ne dépassent pas un litre par jour.
Chez certaines personnes, tous ces mécanismes d’adaptation peuvent être défaillants, ce qui favorise le développement de réactions inappropriées.

Le coup de chaleur
C’est le problème le plus fréquent. Après un séjour de trop longue durée en plein soleil (tête nue sur la plage, par exemple), une sensation de faiblesse passagère peut apparaître.
C’est le signe annonciateur d’un malaise dont les symptômes habituels sont des maux de tête et des nausées.

La température du corps peut s’élever jusqu’à 40 °C et la peau devient chaude et sèche.
Chez d’autres personnes, la chaleur peut aussi déclencher des crampes ou des œdèmes des bras et des jambes.
Ces signes traduisent un état caractéristique de déshydratation. Les boissons sucrées (type sodas et jus de fruits) ne doivent jamais servir à étancher la soif (puisqu’elles l’accentuent !).

Grosse fatigue
Plus grave que le simple coup de chaleur : l’épuisement consécutif à un effort prolongé par forte chaleur (tel qu’une conduite sur une route viroleuse à allure soutenue, par exemple). Il s’agit d’un état de choc (appelé « hyperthermie maligne d’effort »), avec accélération du rythme cardiaque et baisse de la pression artérielle.
Au pire, une perte de conscience, des convulsions, voire des troubles du comportement ou des hallucinations peuvent survenir en raison de l’atteinte du système nerveux.

Ce type d’accident guette principalement des personnes dont les capacités de transpiration sont réduites, par un traitement médicamenteux diurétique ou en cas de maladies associées, par exemple. Par mesure de précaution, éviter les boissons aux propriétés diurétiques (telles que le thé ou le café) avant de prendre la route.
Le traitement du coup de chaleur doit être le plus rapide possible. Il repose sur le refroidissement de la victime et sur sa réhydratation (avec des boissons fraîches mais surtout pas glacées).
La température doit être surveillée et il est indispensable d’appeler un médecin au-delà de 40 °C ou si une confusion ou un délire sont constatés.

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