Lapi, Lapi, chapeau

Lapi, c’est la Lecture automatique des plaques d’immatriculation. Le but, déchiffrer un matricule dans la circulation, puis le comparer au fichier des autos et motos recherchées. Une alerte sur un terminal embarqué signale automatiquement tout véhicule connu du fichier. Les policiers en voiture peuvent retrouver des machines volées… ou simplement en infraction. Le système fonctionne surtout pour les voitures, un peu moins pour les motos, dont les plaques sont plus petites… peut-être pas pour encore longtemps.

Radars en tout genre

On le constate à Milipol, la vidéo-surveillance a de beaux jours devant elle. La photographie aussi… Le fabricant Safran exposait ses « bijoux » destinés au contrôle routier automatisé. Les fameux Mesta : l’invisible et mobile Mesta 1000 (le « hibou » avec ses gros yeux), la cabine fixe Mesta 2000 et le redoutable radar de feux tricolores, le Mesta 3000. Il en manque un ? Ah oui, le radar « tronçon » Mesta 5000. Encore en phase de test, il devrait apparaître en 2012 en France.

Radar tronçon, le choc

Un premier portique, sur lequel sont installés des viseurs qui identifient la plaque des véhicules en circulation, détermine le début de la zone contrôlée. Un second portique, quelques centaines de mètres (au maximum 2 km) plus loin, marque sa fin. Le dispositif calcule, en temps réel, la vitesse moyenne de chaque véhicule entre la marque de départ et celle d’arrivée. Si celle-ci est supérieure à la limitation, le propriétaire recevra chez lui une amende.

Diabolique. Le Mesta 5000 Smart peut détecter 2400 véhicules par ligne de circulation et par heure. Les motos aussi sont concernées, même si la taille des plaques, et la circulation entre les lignes, posera peut-être des problèmes aux ordinateurs. C’est la raison pour laquelle les députés, comme le gouvernement, insistent sur la nécessité d’augmenter la taille des plaques des motos…

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