En 2004 et 2005, Mike exerce ses talents chez Gino Borsoi (Aprilia), puis chez Kopron team Scott (Honda).
Ses résultats sont en dents de scie, alliant le meilleur avec une victoire au GP de Turquie en 2005 et le pire avec des successions de chutes incompréhensibles.
Pour cause, Mike est un peu en manque de repères. « On a bien senti à cette époque que Mike, perdu, ne savait pas sur qui il pouvait compter », souligne Alain Bronec, l’entraîneur mis à sa disposition par la Fédération française de moto (FFM) depuis ses débuts.
On le voit, l’entourage d’un pilote joue un grand rôle, et doit notamment lui éviter de tomber sous la coupe de personnes intéressées…
Le dernier obstacle demeure bien entendu l’argent : une saison en Mondial 125 coûtant au bas mot un million d’euros, l’as du guidon doit aligner les sponsors.
Malgré son statut d’« officiel », Mike est dans l’obligation d’apporter son budget pneumatiques, de quelques dizaines de milliers d’euros.
Depuis sa victoire au GP de Fance, Di Meglio a reçu des aides qui couvrent en grande partie ses besoins et lui ont permis de remporter le titre 2008.
Un statut à confirmer, évidemment, l’année suivante en 2009…