Reçue hier par le ministre de l’Intérieur, la Fédération Française des Motards en Colère, coordinatrice de l’Union des Usagers de la Route, a fait le point sur les mesures contestées issues du CISR du 11 mai dernier. Si Claude Guéant s’est déclaré déterminé à ne pas revenir en arrière, la mobilisation des motards le conduit à devoir nous prendre en compte avant de transformer ses annonces en décrets d’application.

Des plaques d’immat’ plus grandes, l’obligation du port de gadgets rétro-réfléchissants, l’obligation d’un retour en formation après cinq ans d’interruption de conduite moto, toujours plus de répression et de stigmatisation des conducteurs, voilà de quoi mettre plus d’un motard en colère !

Après deux ans de participation à la Concertation Nationale sur la sécurité des deux-roues motorisés, les représentants de la FFMC ont expliqué au ministre de l’Intérieur à quel point les mesures annoncées par le CISR apparaissent en décalage avec les constats issus de la Concertation.
Campé dans son rôle de Père Fouettard au nom de la « sécurité routière », monsieur Guéant a toutefois marqué le pas en nous proposant de rediscuter avec ses services… comme quoi ça sert de se mettre en colère !

De notre côté, échaudés par ce gouvernement qui annonce chaque semaine des choses énormes et qui fait mine de négocier ensuite pour faire passer la pilule, la FFMC maintient son appel à la mobilisation samedi 18 juin dans tout le pays pour rappeler aux responsables politiques que la répression à outrance a atteint ses limites et que la sécurité routière ne peut se faire contre les usagers, premiers concernés, mais doit se faire avec eux.

(Communiqué de la FFMC)

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