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GP 250 2004 : Randy sur Aprilia GP 250 2004 : De Puniet

Pour le remercier du travail fourni, l’usine de Noale lui permet de toucher l’Aprilia 2004 avant tout le monde. Petite anecdote, le premier châssis que Randy n’avait pas retenu a été déclaré « bon » par Manuel Poggiali, mais avec lequel le pilote de San Marin n’a pas arrêté de chuter....

Equipé du même matériel que le champion du monde en titre, Randy de Puniet a décoché la pole à la première épreuve de Welkom en Afrique du Sud (le 18 avril 2004) et a terminé deuxième en course derrière Danny Pedrosa à 57 centièmes derrière le pilote espagnol. Depuis le début de saison, le français fait preuve d’une constance et d’une maturité qu’on ne lui connaissait pas. Cette évolution vient de la présence à ses côtés et du travail accompli, depuis 2001, par son coach Eric Mahé. Car ce que l’on sait moins c’est que le parisien a failli abandonner la compétition de haut niveau à cette époque. C’est Eric Mahé qui lui a redonné confiance et lui a permis d’exploiter tous ses dons.

Rencontre de deux pilotes

Ancien pilote d’endurance officiel Yamaha, Eric Mahé a dû abandonner la compétition moto après une chute qui lui a endommagé les vertèbres en 1997. « C’est la mort dans l’âme que j’ai du laisser ma carrière de pilote moto, car la course c’est comme une drogue, on a du mal à décrocher ».

Mais Eric ne reste pas bien éloigné des circuits, en 2000, c’est en Espagne qu’il croise la route de Randy. «  Je me suis aperçu que Randy avait un très bon potentiel mais qu’il n’était pas très régulier ». Cela est dû à un manque cruel d’organisation et de planification autour des roulages de la moto. « A cette époque, Randy montait sur la moto et tournait la poignée » analyse Eric Mahé.

Ce manque de méthode est préjudiciable au jeune Randy qui butte sur des problèmes techniques et n’arrive pas à les régler. A tel point qu’il songe un moment tout arrêter car il ne trouve plus de plaisir à rouler. Eric impose de nouvelles méthodes de travail, plus rigoureuses et dresse un planning d’essais pour les essais hivernaux selon une méthodologie précise.

De plus, l’ancien pilote officiel Yamaha sait bien régler les suspensions et c’est un atout important. « En fait mon rôle a consisté à proposer un encadrement béton à Randy » explique Eric. «  Maintenant il a compris qu’il fallait travailler pour progresser. C’est pour cela que je n’ai pas peur d’affirmer qu’il est le pilote qui a le plus gros talent du plateau ».

Certains sponsors n’hésitent plus à miser sur Randy de Puniet, la preuve, le 1er avril dernier le pilote parisien était présent à Roanne (42) pour honorer un gros contrat avec une ligne de vêtements français : wearing.

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