Dans l’Héxagone, on parle de radars automatiques, dans la province canadienne du Québec, on parle de radars photo. Et, hier mardi 19 mai 2009, le Québec entrait de plain-pied dans l’ère de la sanction automatique avec la mise en fonction de 18 radars photo, issu d’un projet-pilote de 18 mois du ministère des Transports de la province.

Avec ce nouveau système de fonctionnement, le Québec emboîte le pas d’autres provinces (Ontario, Alberta, etc) qui surveillent ainsi la vitesse ou le franchissement des feux de circulation. Les 18 premiers appareils sont en phase de test jusqu’au 19 août : durant les trois mois à venir, les radars flasheront, mais les contrevenants ne recevront par la poste qu’un avertissement.

Des PV mais pas de points en… plus !
Dès le 19 août en revanche, plus d’avertissement bien sûr, mais des PV qui seront les mêmes qu’encourus lorsque le contrôle est effectué par un policier. Mais la sanction automatique québécoise diffère sensiblement de celle assénée par un humain : le conducteur ne se verra pas ajouter de points d’inaptitude à son permis de conduire.

Eh oui, chez nous on perd des points, chez nos cousins on en gagne : chaque infraction au Code de la route est susceptible d’entraîner un ou plusieurs points d’inaptitude et, parvenu à 15, le permis est invalidé.

Question gain/perte de points, peut-être les Québécois ont-ils décidé de ne pas reproduire le travers français qui consiste à entièrement faire confiance à la machine. Chez nous, un sénateur a bien tenté de proposer de supprimer le retrait de point suite à un faible excès de vitesse*, mais sa proposition a été rejetée. Deux députés viennent d’ailleurs de déposer deux propositions dans le même sens, nous y reviendrons prochainement.

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