Paris, Lyon, et Bordeaux ont inauguré les radars de feux tricolores, Clermont-Ferrand suit le mouvement. Quatre appareils vont bientôt y entrer en service, comme doit l’annoncer le préfet de région à l’occasion de la Semaine de la sécurité routière, qui débute ce mercredi 16 septembre.

Le choix des emplacements a été particulièrement étudié, nous dit le quotidien La Montagne, dans son édition en ligne. Carrefours à risques, importance du trafic et proximité d’établissements scolaires sont les critères précis qui ont été étudiés pour décider, localement, de l’implantation d’un appareil.
Les trois premiers radars sont implantés aux intersections boulevard Léon-Jouhaux/rue François-Taravant, boulevard Brugière/rue des Gravanches et rue Anatole-France/rue de la Condamine.
Tous trois, à proximité d’écoles, entreront en service dans les semaines à venir. Le quatrième, situé sur le boulevard Étienne-Clementel, dans une zone commerciale, devrait flasher en 2010.

Protéger les intersections, de quoi satisfaire les motards, parmi les principales victimes des franchissements de feux rouges. Reste qu’on est moins enthousiastes que notre confrère auvergnat, qui débute son article ainsi : « Quatre dispositifs automatiques traqueront bientôt, dans un souci de protection des piétons, les véhicules qui passent au rouge (…). »
Or, pour protéger les usagers vulnérables en dissuadant les « distraits volontaires », il faudrait peut-être que ceux-ci connaissent la présence d’un radar. Et comme les appareils ne seront pas signalés par un panneau, ils serviront surtout à identifier le véhicule en infraction après les faits.

Mais peut-être qu’avec le temps, la peur du gendarme automatique fera son effet - à défaut de la compréhension du danger de l’infraction : 150 radars de feux doivent être installés sur l’ensemble du territoire français d’ici à la fin 2009.

(Source Lamontagne.fr)

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