À la mi-2010, le Val-de-Marne (94) commençait l’installation de radars de feux. Pour la première fois depuis, le « rendement » des huit appareils du département sur une période d’un an est connu : en 2011, ils ont flashé 86.128 fois exactement.

« Implantés à des endroits stratégiques », selon le Parisien qui relaie l’information, trois d’entre eux ont fait un carton. Celui de la D86 (route de Choisy) à Créteil détient de loin le record : 32.362 flashes l’an passé. Vient ensuite celui de Villeneuve-Saint-Georges, avec 29.817 crépitements. Bien plus modeste, le radar sis avenue de la République, à Vincennes, n’a enregistré « que » 8.333 infractions.

Pour ceux qui n’auraient pas compris, le but de ces radars est « de faire diminuer le nombre d’accidents » aux carrefours équipés de feux tricolores, rappelle la préfecture. Vu le risque encouru, tout usager urbain de deux-roues, motorisé ou non, est tenté d’applaudir.

On remarquera toutefois qu’un radar n’empêche pas l’accident potentiel, il se contente de sanctionner l’infraction. Ces appareils n’étant pas signalés, l’aspect pédago-dissuasif est aussi discutable. Pour ça, et quitte à miser sur la peur du gendarme (« le début de la sagesse » selon M Névache, délégué à la sécurité routière), des hommes en uniforme faisant la circulation, visibles, paraissent bien plus efficaces. Mais ils semblent se faire rares dans ce rôle…

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