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Le Front commun motocycliste a profité du congrès du Parti Libéral Québécois (PLQ), le 26 septembre à Drummondville, pour exprimer sa colère au premier ministre Jean Charest. Ils étaient plus de 800 à défier l’homme fort de la province francophone du Canada.

Ils poursuivent leur combat contre l’augmentation de la taxe d’immatriculation et d’assurance au tiers à laquelle ils sont assujettis. En trois ans, les motos de la catégorie « sportive » verront cette taxe augmenter de plus de 400 %, et les autres de près de la moitié. Il s’agissait de la 17e manifestation de l’année.

Concert de klaxons. Leur présence fut loin de passer inaperçue car dès leur arrivée, c’est par un concert de mégaphones et klaxons qu’ils se signalèrent. Si les politiques ne sont pas sortis de la salle des congrès pour discuter avec les motards, les médias étaient présents, et ont relayé ce combat d’avant-garde, prévenant les Québécois qu’un jour, cette augmentation touchera aussi les automobilistes.

La coordination motocycliste, menée par le collectif Opération Escargot, demande à la Société d’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) d’appliquer un moratoire d’un an sur l’augmentation de tarif. Elle propose, durant ce laps de temps, d’organiser une concertation sur la sécurité des motards. La SAAQ, gérant l’assurance corporelle des usagers de la route à Québec, reproche en effet un trop grand nombre d’accidents chez les motocyclistes, qui fait supporter à l’ensemble des contributeurs le coût des sinistres.

Plutôt que d’opérer à des campagnes d’éducation, de prévention et d’incitation à la prudence, elle préfère taper au porte-monnaie dans le but non avoué de réduire le nombre de motos en circulation. Une stratégie qui n’est visiblement pas du goût des conducteurs canadiens. Face à la surdité coupable des autorités, les opérations de protestation se poursuivront dans le semaines qui viennent.

Pierre Martin-Jaubert, avec Nicolas Grumel

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