Procédure VE : la Direction de la sécurité routière reste bornée

Les représentants du monde motard ont rencontré la Sécurité routière, jeudi 12 février. Au centre des débats : la procédure VE (véhicule endommagé).
Le gouvernement ne veut pas entendre les motards et maintient la procédure, les manifestations des 21 et 22 mars prochains sont donc plus que jamais d’actualité.
Une réunion que l’on peut considérer de la dernière chance s’est déroulée à la DSCR (Direction de la sécurité et de la circulation routière), mais cette dernière persiste à vouloir faire aboutir la procédure VE, infirmant la rumeur selon laquelle Dominique Bussereau était prêt à ne pas signer le décret d’application.
Pour l’occasion, la DSCR n’a pas hésité à faire venir une dizaine d’experts automobiles (ceux qui ont planché sur la procédure), pour l’appuyer dans le bien-fondé de sa démarche.
« Ils nous ont dit qu’ils ont bien compris les critiques des motards concernant les spécificités des motos, et ils nous proposent de réécrire la procédure », explique Philippe Leduncq, membre du bureau national de la FFMC. « Mais ils veulent qu’on réécrive quoi ? Une procédure qui ne sera jamais fermée, dans laquelle on pourra chaque année rajouter des points de contrôle, évaluer la conformité de tel ou tel accessoire ? C’est effarant, l’angle que prend ce dossier. »