Tatouée au cambouis

« Je me baladais avec des fusibles plein les poches et je réparais quand il le fallait le câble d’embrayage. Les petites pannes, tu peux t’en occuper sur place. J’ai gardé ma Laverda 750 SF de 1971, celle que j’avais à l’époque. Le moteur totalise pas loin de 250 000 bornes. Les roulements de vilebrequin ont lâché, j’ai démonté le moteur, et je cherche des roulements. »

Tatouée T3

« Après, j’ai été attirée par le 1000 Laverda, un trois cylindres, mais c’est pas ce qu’ils ont fait de mieux, il y a un problème de conception. Je trouvais que le trois cylindres était un bon compromis. J’ai cherché, cherché et je suis tombée sur le T3 de chez Triumph, un bonheur ! »

Intime de la mécanique

« Le T3, c’est le moteur qui équipait les Triumph entre 1996 et 1999, une réussite. Ce moulin me parle ! On est encore dans de la vraie mécanique, il n’y a pas d’injection, mais il y a déjà le refroidissement liquide, ce n’est plus de l’ancien de chez ancien. Je connais bien les quelques pannes récurrentes, comme la roue libre de démarreur. On s’en fout, on utilise la moto pour la compétition, on lui enlève 50 kg de surplus, dont le démarreur. Quand tu sais que 1 kg d’enlevé c’est 3 ch de gagné, c’est important. Sur piste on colle au cul des R1 et des R6, si si c’est vrai ! »

Femmes et indignées

J’aimerais éduquer les femmes à un esprit motard qui se perd. Nous avons un message à faire passer avec le Mouvement des Femmes et Motardes Indignées (MFEMI). Nous avons trouvé notre place malgré un contexte pesant. Économie, écologie, sécurité… On nous balade avec ces prétextes, on essaie de nous calibrer. Là, nous apprenons à conduire une moto sur circuit, en canalisant la passion de la vitesse pour rouler ensuite sur route. En toute liberté, et avec solidarité !

Contact MFEMI : 06 68 58 04 94 – mfemi17@rocketmail.com

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