Pneus moto : 7 contrôleurs testé dans Moto Magazine
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Pneus moto : 7 contrôleurs testé dans Moto Magazine
Freinage trop appuyé, glissade plus facile sur le lisse ou le mouillé, comportement louvoyant, lourdeur dans la direction… on ne compte plus les inconvénients générés pas une pression déficiente des pneus d’une moto. Avant le grands trajets estivaux Moto Magazine teste, dans son numéro 278 de juin 2011, 7 contrôleurs de pression vendu entre 5 et 25 € pièce.
Du contrôleur de voyage miniature et précis Michelin, pour amateurs éclairés, au très cheap Powy (4,60€), en passant par le contrôleur d’atelier à manomètre Wika. Il y a là moyen pour toutes les bourses de n’être plus aussi négligeant et de vérifier et ajuster la pression au moins une fois par semaine.
Les témoignages des mécanos des services rapides sont unanimes, une majorité de deux-roues motorisés roulent sous gonflés. Outre la vérification hebdomadaire il est indispensable, pour ne pas dire salutaire, de réajuster la pression des gommes avant chaque grand départ en balade ou en vacances, et même de l’augmenter si l’on doit rouler en duo et chargé.
Combien de bars atteints ?
Mieux vaut pour cela qu’un contrôleur de pression soit précis. Les diverses normes régissant les appareils de contrôle et de gonflage pour les pneumatiques automobiles autorisent entre 0,05 et 0,1 bar de précision à l’affichage, au-dessus comme au-dessous de la mesure exacte.
Tous nos contrôleurs respectent plus ou moins la prescription.
Cependant, pour la moto il reste préférable que la mesure soit le plus précise possible (0,05 bar) et l’affichage plutôt pessimiste qu’optimiste. En effet, la moto est beaucoup plus sensible que la voiture au moindre sous-gonflage d’un seul comme de ses deux pneumatiques. Un mano pessimiste oblige à un léger sur-gonflage, ce qui sur route comme en ville n’est jamais mauvais, tant pour la maniabilité que la consommation de carburant.
Qui plus est, cela réduit considérablement les risques de crevaison. Seuls deux des contrôleurs testés (Kufieta et Powy) affichent au-dessus de notre contrôleur étalon d’atelier homologué et certifié. Ce qui implique un risque de sous-gonflage si l’on oublie. Pour les autres, ils s’adaptent plus ou moins bien à toutes les motos mais sont recevables et parfois même attirants.
A l’heure où la bêtise ressort la répression, la prévention assure mieux la sécurité en mettant la bonne pression. A découvrir dans Moto Magazine n°278, actuellement en kiosque.