- Regard dynamique, nez de canard en guise de garde-boue, le scooter X7 ne révolutionne en rien le style des scooters urbains. Pire, il singe désormais les scooters japonais en adoptant un pare-brise au guidon, comme on en trouve sur les Panthéon et autre X-Max.

- Du côté de la partie cycle, pas non plus de révolution : Piaggio joue l’économie en récupérant des éléments du X8 Evo tel que roues, fourches et freins… sans coupler ces derniers. Le freinage offre un feeling relativement spongieux. Mal desservi par une suspension arrière des plus raides combinée à une selle extra dure, le X7 est inconfortable. Le moindre trajet de plus d’un quart d’heure devient alors pénible.

- Côté moteur, c’est un classique moteur Leader qui déplace le bout de plastique : l’ensemble démarre toujours dans un drôle de vacarme, mais s’avère des plus efficaces au niveau des reprises.
- C’est donc du côté des aspects pratiques qu’on pourrait espérer voir le X7 séduire le chaland.
- Déception également. Un coffre trop petit pour y ranger un intégral de taille normale, une boîte à gant qui, une fois ouverte ne se referme plus, instrumentation basique, sans appel de phare ni warning, absence de béquille latérale… Et, cerise sur le gâteau : des serrures qui s’ouvrent avec n’importe quelles clés provenant d’un autre X7 !

- Verdict. Vous l’aurez compris, si la mécanique de ce X7 est satisfaisante, son confort spartiate et ses défauts de conceptions en font un scooter des moins pratiques. L’aspect pratique est pourtant la motivation première de l’achat d’une telle machine.

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