« Je roule tous les jours en moto, quel que soit le temps et quel que soit le pays dans lequel je me trouve. » Voyageur infatigable, « je possède près de 27 motos dans les différents pays où je réside et dans mon avion personnel, je dispose en permanence de deux motos ». Pour l’instant il roule sur une kawasaki 650 (le scrambler) ou Yamaha 550 typée tout-terrain. « J’ai besoin d’une moto qui m’emmène à son rythme, car je suis aussi un peu con. Si on me donne une moto qui roule à 70km/h, je vais rouler à 70. Mais si j’ai une moto qui culmine à 270, eh bien je vais rouler à 270. J’ai un peu besoin d’être protégé de moi même », confie-t-il.

D’une franchise déconcertante, il avoue qu’il n’est attiré en rien par la production moto actuelle. « On fait des motos avec des projets marketings pour que le motard s’identifie aux pilotes de GP, du Dakar ou des Hell’s Angels, qui soit dit en passant sont des nazis américains. Et cela me rend triste, car le motard est conservateur et a du mal à adopter les concepts neufs. »

Pour preuve, il cite « le PC 800 de chez Honda, qui n’a pas rencontré le succès escompté. Mais cette moto préfigurait tous les gros scooters qui s’arrachent maintenant ».

Le retour aux sources

Il prédit même, persuadé « que l’on va revenir aux sources de la moto, et j’y travaille moi-même. On est en train de travailler avec Thierry Gauguin (le bras droit de Starck) sur 4 projets, dont un américain, un italien, un espagnol et avec Voxan. Tout ce que je peux dire sur le projet français, c’est que l’on va garder l’architecture du deux cylindres avec le cadre ».

Ce multicarte travaille également à un projet qui concerne l’auto. « Ce sera une voiture coulée d’une pièce et qui fonctionnera avec une pile à hydrogène. C’est un projet drivé par un joint-venture sino-anglais. »

« J’ai décidé de travailler sur le mode de locomotion à hydrogène, car avec ce carburant on ne risque d’aller faire la guerre, comme pour le pétrole, pour s’en procurer », conclut-il.

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus