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Péage urbain à Londres : repérage photo Péage urbain à Milan : panneaux Péage urbain : direction parking

Ainsi, à Paris, Annick Lepetit (adjointe au maire chargée des déplacements, des transports et de l’espace public) assène : « Ces péages constituent une ségrégation sociale. Je me refuse à ce nouvel octroi, qui dresse une barrière de plus entre les centres-villes et leurs banlieues. » À Lille, l’étude préconise un péage uniquement pour les poids lourds. À Marseille, Roland Blum (1er adjoint au maire) estime que « le péage urbain existe déjà » (tunnel du Prado-Carénage), alors qu’un nouveau tunnel payant devrait voir le jour.

Seule la communauté urbaine de Lyon semble aujourd’hui prête à lancer le test. Le projet figure même depuis juin 2008 dans le plan de protection de l’atmosphère de l’agglomération. Deux pistes sont à l’étude : un péage à l’entrée du centre-ville ou une vignette imposée aux usagers qui circulent dans le périmètre du Grand-Lyon (57 communes).

Les deux-roues épargnés ?

Reconnu à l’étranger comme moyen motorisé le plus à même de concilier fluidité du trafic, pollution modérée et économie pour l’usager, le deux-roues motorisé (2RM) pourrait bien passer entre les mailles du filet. En effet, dans chacune des villes européennes ayant imposé un péage urbain (Londres, Stockholm, Berlin, Milan), les usagers de 2RM circulent gratuitement. En Allemagne, les villes qui ont mis en place un système de vignette « verte », en fonction des normes de pollution des véhicules, en ont exempté les 2RM. Reste à voir si les agglomérations françaises qui adopteront le principe du péage s’inspireront de leurs grandes sœurs européennes…

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