En images

Test outillage moto : empreintes et douilles Test outillage moto : une clé pour réussir Test outillage moto : clé à cliquet réversible Test outillage moto : des boutons partout

Entreprise allemande réputée, Stahlwille est surtout diffusée par les outilleurs travaillant pour les secteurs professionnels les plus exigeants.
Ces outils pro, inaccessibles financièrement au commun des bricoleurs occasionnels, auraient sûrement obtenu la meilleure note technique lors du comparatif des coffrets de douille ¼ publié dans le Moto Magazine de décembre/janvier (n°273 actuellement en kiosque).

Dans l’optique consumériste grand public qui préside aux appréciations, ils auraient aussi obtenu le plus mauvais commentaire concernant le prix. Pour cause, 340 € représentent plus du double d’une « boîte » Facom R2 Nano concurrente (150€). Dans une optique purement basée sur l’amour de la belle et bonne mécanique, ces outils Stahlwille sont très supérieurs à tout ce qui était présenté dans ce dossier. La qualité et la sécurité ont un prix.

Made in Germany
« L’ensemble de cette composition est F+F, c’est à dire Forged and Finished in Germany. Tous éléments constitutifs de cette composition sont fabriqués en Allemagne. Aucune importation Asiatique ». Nous garanti, entre autres commentaires techniques Christian Colombelle, directeur de Stahlwille France.

Du zèle pour les avions
De qualité aéronautique, l’alliage est garanti exempt de cadmium, un métal chimiquement incompatible avec le titane ou ses alliages, omniprésents dans l’aviation et très prisé par les préparateurs de vraies motos de course ou de machines personnalisées.

L’outillage ne brille pas « comme un miroir de bordel ». La finition mat légèrement granuleuse peut paraître moins luxueuse ou tape-à-l’œil (selon les goûts). Elle n’est pourtant pas d’abord dictée par un choix esthétique mais par le bon sens. La granulation offre en toutes circonstances une meilleure adhérence des outils lors de la préhension, même et surtout avec des mains ou des gants bien huilés.

Ce n’est pas du jeu
La clé réversible, très pratique, ne présente aucun jeu mécanique surnuméraire. Ici, les douilles se verrouillent sur tous les outils et accessoires ¼. Chacun (rallonges, cardan, tournevis, clé té) comporte un bouton de blocage-déblocage.
Perdre une douille dans un moteur de moto, cela peut coûter un démontage fastidieux et onéreux. Imaginons la guigne lors d’une course d’endurance par exemple. Dans un moteur d’avion, cela est tout bonnement inimaginable.

Cette multiplication de mécanismes de verrouillage, encore introuvable sur de l’outillage grand public, gonfle forcément le coût de fabrication et explique donc en grande partie un prix de vente élevé.

Empreintes de bon sens
Ici, les empreintes tournevis et allen sont des douilles ¼ verrouillables. Ceci évite un adaptateur (1/4-6,35) pour embouts et permet de gagner du temps lors des interventions où l’on doit souvent changer d’empreinte.
De ce côté rien de trop ni d’inutile pour la moto, à l’exception peut-être des PZ1&2 (Posidriv), mais que l’on trouve parfois sur des accessoires adaptables.

Le dessin des outils est sympathique et l’ergonomie des manches agréable. Le très austère coffret plastique est solide, mais à ce tarif pour le moins élitiste et aussi pour pinailler, de tels outils mériteraient un écrin plus soigné.

Publicité

Commentaires (4)