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Pas moins de deux douzaines de motos italiennes de compétition Garelli seront dispersées à Paris, au Grand Palais, les 6 et 7 février prochains par la célèbre maison de vente aux enchères Bonhams.

Parmi ces modèles historiques quasi uniques se trouvent le Garelli 50 cm3 ! Recordman du monde de vitesse en 1963 (voir ci-dessous), le 50 cm3 qui fut piloté lors du championnat du monde 1983 par Eugénio Lazzarini. On y trouvera des exemplaires des 125 bicylindres qui décrochèrent pas moins de 6 championnats du monde (1982 à 1987) et quatre titres de championnat du monde des constructeurs durant les années 80. Emportez le contenu de vos tirelires car les estimations portées sur ces trois machines vont de 7.000 à 50.000 € pour les prix bas et 12.000 à 70.000€ (Garelli 50-1963) pour les prix hauts.

Parmi cette sélection Garelli figureront nombre de magnifiques modèles d’avant guerre (voir ci-dessous). Pour qui en ignorerait, Garelli fut fondée en 1919. Outre la vente de motos de tourisme et utilitaire de belle qualité, il équipa, au début de leur carrière, des pilotes italiens fameux tels que Ernesto Gnesa (peu connu en France), Tazio Nuvolari (plus connu internationalement comme pilote automobile) et Achille Varzi. Après la Seconde Guerre mondiale, Garelli fut plus connu comme un spécialiste des petites cylindrées.



Outre la vente des Garelli de course, Bonhams vendra la Honda RC 30 de Fred Merkel (championnat superbike américain 1989/90) et la Yamaha TZ 250 W 1989 du français Jean-François Baldé. De 3.500 à 5.500 € pour la TZ, c’est presque donné pour une moto dite de Grand Prix.

Pour les amateurs de vraies anciennes, 11 machines anglaises, françaises, allemandes et américaines construites entre 1918 et 1935 seront également vendues (estimation de 3.000 à 25.000€ selon le modèle). Pour qui trouverait un peu élevées les estimations sur les motos, il faut savoir que le même jour au même endroit sera proposée à la concupiscence des fortunés, la Bugatti type 54 avec laquelle Achille Varzi (encore lui !) courut à Monza en 1931. Si vous pouvez enchérir entre 2,5 et 3,5 millions d’euros, la bielle française est à vous !

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