Les temps forts du Grand Prix d’Italie 2017
- Première victoire d’Andrea Dovizioso sur le sec. Première fois qu’un pilote italien remporte une course en Italie au guidon d’une Ducati !
- La surprise Danilo Petrucci que personne n’attendait à ce niveau ;
- La 2e place de Maverick Vinales qui accentue son avance en tête du général ;
- La belle performance de Rossi seulement une semaine après son gros crash en motocrosse la 7e place de Johann Zarco qui a connu un week-end plus compliqué ;
- La contre performance de Marc Marquez.

Découvrez ci-dessous les déclarations des principaux protagonistes à l’issue de cette course.

Andrea Dovizioso (Ducati), vainqueur
« C’était une journée étrange pour moi, mais le plus étrange reste la victoire. Je me suis levé malade à 4h du matin. Je n’avais pas d’énergie à tel point que j’ai dû faire l’impasse sur le warm-up. Mais nous devions essayer, car je savais qu’il y avait un coup à jouer. Avant le départ j’étais inquiet, mais j’ai vite vu que je pouvais aller vite, ce qui était positif. Mon rythme était plus élevé comparé à celui de mes adversaires... j’ai donc tenté ma chance. Gagner ici avec Ducati est vraiment spécial. Je me souviens de mon premier podium en MotoGP™ sur ce tracé, j’avais pleuré, un peu comme Danilo aujourd’hui. Je tiens à remercier Ducati, mon équipe ainsi que mes fans, qui ont cru en moi. Être deuxième du général est encore mieux, mais je ne suis pas surpris. Il faut être réaliste, le plus important est d’avoir la vitesse. On verra ce que cela donnera à Barcelone, car nos essais se sont avérés difficiles. Nous devrons aborder le week-end de façon positive. »

Maverick Vinales (Yamaha), deuxième
« Je suis ravi d’être deuxième, en particulier après une première journée difficile au cours de laquelle j’étais tombé. Par chance je m’en étais sorti indemne. J’ai donné mon maximum les deux jours suivants ainsi qu’en course, mais Dovizioso était plus fort. J’ai pour habitude de préparer mes cinq/six derniers tours, aujourd’hui je n’y suis pas arrivé. Il était crucial de terminer deuxième. Il valait mieux inscrire ces 20 points au Championnat que d’aller prendre des risques pour la victoire. Le prochain rendez-vous à Barcelone est une épreuve toujours spéciale... Mais je suis confiant, car c’est un circuit qui correspond à mon style de pilotage. »

Danilo Petrucci (Pramac Ducati), troisième
« Je n’arrive pas à réaliser ce qui vient de se passer. Quand on m’avait demandé ce que j’étais prêt à donner pour un podium au Mugello, j’avais répondu ma maison ! Samedi, la journée avait très mal débuté : j’étais parti à la faute dans les premiers instants et j’étais de nouveau tombé au guidon de ma deuxième moto. La Q1 fut elle aussi très compliquée, en revanche je me sentais plutôt à l’aise en Q2. Si mes départs sont habituellement mauvais, je sais que je termine plutôt bien mes courses. Ce dimanche lorsque je me suis retrouvé quatrième, je pensais donc attendre le dernier tour. Mais j’ai tout de même saisi l’occasion de passer Valentino et j’y suis arrivé. Je me suis ensuite concentré sur Maverick. Après être venu à bout de lui, il ne me restait plus qu’Andrea, mais j’avais déjà bien trop tapé dans mes pneus. Puis Maverick m’a doublé de nouveau, alors j’ai fait en sorte de m’assurer une place sur le podium. C’est une excellente journée pour moi ! Je m’excuse auprès de Valentino, mais c’est la course ; si je suis en mesure de gagner alors je saisis l’opportunité. »

Valentino Rossi (Yamaha), quatrième
« C’est vraiment dommage pour le podium... C’est toujours un objectif, mais ici au Mugello, ça l’est davantage pour le public. Je pensais pouvoir y arriver, car j’étais suffisamment rapide aux essais, même si au fond de moi, je savais que ces 23 tours s’annonçaient difficiles. Durant les séances il est possible de récupérer, mais en course la donne est totalement différente. À huit tours de la fin, j’étais déjà épuisé. J’ai tenté de rester derrière Petrux, malheureusement c’était impossible. D’un autre côté, en considérant le fait que je n’étais pas certain de courir jeudi, c’était plutôt un bon Grand Prix. Les pilotes Ducati étaient très forts. Eux pouvaient rouler en pneu médium, à la différence de nous qui devions utiliser le dur ; lequel n’offre pas le même niveau d’adhérence. J’aurais préféré avoir quelques jours de plus avant Barcelone, mais si je continue à récupérer ainsi, cette semaine sera importante. »

Johann Zarco (Tech 3 Yamaha), septième
« Je suis content de ma course. Je savais qu’en partant onzième, ça ne serait pas facile, surtout ici où les Ducati sont généralement très rapides. Et on perd facilement du temps à se bagarrer avec les pilotes qui te repassent à chaque ligne droite. Par rapport aux précédentes épreuves, j’avais choisi un pneu arrière dur. Je n’ai donc pas été aussi tranchant durant les premiers tours. Quand je me suis retrouvé derrière Iannone, j’ai mis un moment avant de le passer car je n’accélérais pas aussi bien, outre le fait qu’il soit très fort au freinage. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait perdre le contact avec Márquez et Bautista. Malheureusement, je n’ai pas pu les rattraper par la suite. J’étais également un peu fatigué, je forçais pas mal sur la moto car ce circuit est vraiment physique. J’ai tout même pu augmenter de nouveau la cadence à cinq tours de l’arrivée pour pouvoir me mettre à l’abri de Lorenzo. Le bilan de ce week-end est d’autant plus satisfaisant que je prends de précieux points au championnat, en plus d’avoir beaucoup appris. »

Marc Marquez (Honda), sixième
« J’ai débuté la course de façon assez agressive car je savais que les premiers tours étaient importants, j’ai donc essayé de me battre. Dans un premier temps j’y suis parvenu mais après quoi, j’ai commencé à rencontrer quelques difficultés avec le pneu avant dans les virages et systématiquement j’étais rattrapé par les autres en ligne droite. Nous avions choisi une gomme medium à l’avant car je savais que l’option la plus dure, avec laquelle je me sentais le plus à l’aise, ne me permettrait pas de terminer la course. En fait, le pneu médium était plus dur sur sa partie droite comparé au pneu dur asymétrique et au Mugello c’est ce côté qui est clairement le plus sollicité. À un moment donné de la course, dès que j’ai senti que j’avais trop de mal dans les virages, j’ai décidé de ne pas prendre de risques et de me contenter de cette sixième place. C’est un peu en Championnat en dents de scie, donc nous devons continuer de travailler pour améliorer. »

Sylvain Guintoli (Suzuki), dix-septième
« La course s’est bien mieux passée qu’au Mans. J’étais d’ailleurs beaucoup plus proche des leaders et surtout, j’ai pu me bagarrer durant la deuxième partie de course avec Bradley, Sam et Loris. Je me suis bien défendu, tout en me faisant plaisir au guidon de cette moto. Au final, nous avons réussi à faire de jolis progrès. C’était aussi un vrai plaisir de courir au Mugello, c’est une piste magnifique. »

Loris Baz (Ducati Avintia), dix-huitième
« C’était une journée compliquée avec d’abord une grosse chute au warm-up, alors que nous avions trouvé des solutions à nos problèmes. Mes mécaniciens ont accompli un travail titanesque pour me remonter une moto en prévision de la course. Malheureusement, celle-ci était équipée du moteur qui me correspondait le moins et je perdais du terrain en ligne droite. Dans les parties sinueuses je devais piloter différemment. Aussi, je ne me sentais pas en forme depuis la journée d’ouverture. Un de mes bras s’est vite tétanisé, puis ce fut au tour de l’autre. J’ai aussi souffert de symptômes précurseurs de la fringale. La fin de course était vraiment difficile. J’espère faire table rase de cette épreuve dès mes premiers tours de roue à Barcelone. »

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