Finalement, ce n’est pas vraiment une surprise. Depuis le temps que les deux pilotes se côtoient, s’entrainent ensemble, ils sont même devenus amis. Dès l’année prochaine, les Français Louis Rossi et Alexis Masbou pourraient bien faire partie de la même structure en Moto2. Les deux compères ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure, en créant leur propre équipe en Grand Prix, 100 % française.
À l’état de projet
Le projet est de fonder une équipe tricolore, des pilotes aux motos, en passant par l’équipement et le staff. Le duo Masbou/Rossi est en négociations pour s’installer dans les ateliers du célèbre team Pescarolo (connu pour son engagement aux 24 Heures du Mans automobile), qui sont basés juste à côté du circuit Bugatti, au Mans (Sarthe).
Les deux pilotes discutent également avec Damien Saulnier, qui s’occupe de la filière LMS (mécanique de compétition pour le Junior Team au lycée Le Mans Sud), afin de pouvoir bénéficier d’un personnel compétent issu du monde scolaire.
Soutien de Tech 3
Les motos devraient être des Mistral-610 2015, conçues et fournies par l’équipe française Tech3, qui participe au championnat du monde Moto2 et MotoGP. C’est d’ailleurs avec son team manager, Hervé Poncharal, que le deal a été conclu : deux Mistral 610 seront mises à dispositions, ainsi que deux chefs mécaniciens, un télémétriste, un entraineur, un team coordinateur, un(e) attaché(e) de presse et même un team manager (Christian André est pressenti).
Alexis Masbou, Hervé Poncharal et Louis Rossi
Le nom de l’équipe a été soumis
En ce qui concerne le nom de l’équipe, Alexis Masbou et Louis Rossi ont rencontré le président de la Fédération Française de Motocyclisme (Jacques Bolle) et le directeur technique national afin de leur présenter le projet, mais aussi afin de demander de porter le nom et les couleurs « Équipe de France ». La FFM devrait très prochainement donner sa réponse.
Comité de sélection
Un obstacle subsiste encore. La candidature doit passer devant le comité de sélection de l’Irta, l’association des teams engagés en championnat du monde, et recevoir l’accord de la Dorna, société détentrice des droits commerciaux du mondial de vitesse. Une première réunion aura lieu fin août, lors du Grand-Prix de Silverstone en Angleterre.
Hervé Poncharal étant président de l’Irta, le boss de Tech3 devrait faire pencher la balance en faveur des frenchies. Car il est difficile d’imaginer qu’il soutienne ce projet s’il n’est pas certain qu’il puisse aboutir. C’est donc de bonne augure pour nos pilotes tricolores.
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