L’un était équipé du moteur Sachs 125cm3, l’autre d’un Ilo 98 cm3. Mais les nazis en avaient décidé autrement, obligeant toute l’industrie à travailler pour le matériel militaire et confiant la production de motos aux seuls gros producteurs (BMW, Zundapp, NSU, DKW) déjà en place.

Reconversion

Après l’Armistice (1945), Maico, qui a pris de l’embonpoint grâce à l’industrie de mort, est désœuvrée. Les Maisch décident de revenir à leurs premiers amours, la moto. L’expérience de l’aéronautique leur permet de construire aussi bien les moteurs que les parties-cycles. Naît alors toute une gamme de motos 2-temps de route, remarquablement conçues et fabriquées. Très vite, un modèle tout-terrain en est extrapolé pour l’armée allemande. Il est la base de toutes les Maico routières et TT qui l’ont suivi.

Palmarès

Sur route comme sur circuit ou en tout-terrain, la production Maico est réputée pour ses trois qualités : fiabilité, rapidité, efficacité. Son palmarès sportif est impressionnant, notamment en cross et en enduro. Fait moins connu, Maico a aussi remporté 4 GP internationaux de vitesse en 125 cm3.

Unhappy end

Malheureusement, à partir de 1982, des déboires financiers dus à la filiale américaine mettent à mal le constructeur, pourtant en plein succès commercial. Malgré des efforts de sauvetage aussi méritoires que désespérés, elle ne sera, jusqu’en 2003, que l’ombre de son ombre.

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