S’il exerce toujours une activité de consultant chez Yamaha, Christian fréquente toujours les rassemblements de classiques, les "réunions d’anciens combattants" comme il reconnaît l’être, avec le sourire. Juste à côté de Christian, alignant des motos vertes, se tient Alain Genoud, lui aussi, avec ses machines mythiques se prêtent volontiers aux manifestations d’anciennes. S’il s’est retiré de l’endurance mondiale, il n’en continue pas moins la restauration et la re-fabrication de pièces pour les célèbres Godier Genoud. L’entreprise emploie actuellement 3 personnes.

Figures régionale

L’association "Belles Mécaniques en Bourbonnais" compte dans ses rangs d’anciens pilotes de la région. Bon nombre ont fréquenté les circuits dans les années 70-80 et repris le guidon pour les courses et démonstrations de classiques. A l’instar d’ André Gouin, pilote du Moto Club Roannais, il a disputé les Grand Prix 250 au début des années 80. Il se classa 3ème au Championnat d’Europe de 1982. André est l’exemple des pilotes privés auxquels ils ne manquait pas grand chose pour obtenir des résultats sur la piste, mis à part le budget. Faut de cela, il n’a pas réussi à entrer dans les écuries officielles. En 2007 son épouse lui offre en cadeau d’anniversaire une Yamaha TZ de 1983. Avec, il décide de courir en ICGP (International Classic Grand Prix) qu’il remporte en 2009.

Autre figure, François Coste, pilote du Moto Club d’Auvergne. Il fait ses débuts dans la compétition en 1972, en participant à des courses de côtes. L’année suivante il s’inscrit sur circuit à la Coupe des 4 saisons (l’ancêtre des Promosport). François pilote l’une des célèbres et redoutables 250 Ossa SPQ. En 1978 il est sacré champion de France Promosport de la montagne au guidon d’une 250 Portal. L’année suivante, il court en championnat de France et d’Europe, sur une Yamaha TZ 250 et 350 cm3. Après de belles places obtenues, il arrête la compétition en 1981. Lui aussi revient courir en 2007 sur l’ICGP. Parallèlement il s’inscrit de nouveau sur des courses de côte, où il se classe au Championnat de France de la Montagne catégorie Post Classic puis l’an dernier en catégorie moderne, sur une 250 TZ équipée d’un bicylindre en V.

Elles roulent toujours

Si ce 4e grand Prix Vichy Classic était l’occasion de croiser d’anciens pilotes, il était aussi celle de voir ou revoir bon nombre de machines qui ont fait l’histoire de la compétition moto. Elles étaient nombreuses à rouler sur la piste, pour le plus grand plaisir des yeux.

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