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Un projet électrique : tour à commande numérique Un projet électrique : atelier peinture Un projet électrique au lycée : les trois profs Moto électrique : haute technologie et passion

Sylvain, le professeur de construction mécanique, Fabien (prof de productique) et Philippe (prof d’électromécanique) les guident et veillent au bon déroulement des opérations.

Un projet éducatif avant tout
« C’est dans le cadre des différents projets qui nous réalisons chaque année au sein du lycée technique qu’est née l’idée de réaliser une moto électrique pour participer aux courses organisés par la Fédération internationale de motocyclisme », nous explique Sylvain Gaigeard, le prof à l’initiative du projet et grand passionné de compétitions de motos classiques. « Tout s’est fait sur la base du volontariat, et les heures que les élèves passent sur le projet est un temps extrascolaire. Le but, outre de sensibiliser les jeunes aux transports non polluants, est de leur permettre de perfectionner leurs connaissances techniques et de les impliquer dans les différentes phases de la réalisation. Dans ce sens, le projet moto électrique est avant tout pédagogique. » Et comment pouvait-il en être autrement dans un tel contexte ? Car le lycée Richelieu est un établissement public et non une de ces écoles privées qui cherchent à tout prix le prestige pour attirer les nantis…

Un châssis classique et des éléments de haute technologie
La partie-cycle choisie est celle d’une Suzuki 500 GSE récupérée gratuitement chez un concessionnaire. Elle est complète et comprend aussi les roues, le système de freinage... Dans ce simple et solide cadre de moto utilitaire, il faudra en revanche intégrer tout ce qui se fait de mieux actuellement en matière de moteur électrique et d’accumulateur. À savoir deux moteurs électriques Agni (les plus puissants à l’heure actuelle), trois batteries au lithium (LiFe) et un module de gestion de la charge. Des éléments très chers qui, pour le projet, ne figurent que de façon fictive, mais aux dimensions identiques aux vrais, afin de permettre la réalisation des fixations et les assemblages. L’habillage, quant à lui, est constitué d’éléments en poly d’une GSX-R de course.

Des sous et encore des sous
Clairement, un projet de cette amplitude demande un financement à la hauteur des espérances, et les comptes sont loin d’être finalisés. « Nous avons déjà récolté 4000 euros », explique Sylvain, « ce qui est un bon début. Nous avons aussi le pilote, Stéphane Gallis, nous disposons de toute l’intendance pour aller sur les circuits, y compris un semi-remorque, et de l’assistance. Mais il nous faut encore environ 7000 euros pour l’achat des moteurs et des batteries. Nous sommes toutefois optimistes, car si je connais, par expérience, la difficulté à trouver des sponsors pour la moto, je sais aussi que quand on décide d’aller jusqu’au bout de ses propres rêves, tout devient possible. ».

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