Comme quoi, il suffit parfois de faire du bruit pour que les choses changent. Souvenez-vous, la semaine dernière, nous vous parlions de ces policiers à moto du Morbihan qui exerçaient leur droit de retrait en raison du mauvais état de leurs casques. Après un article paru dans le journal local, le Télégramme, les agents ont finalement obtenu gain de cause.

Les lenteurs administratives ont parfois besoin de catalyseurs pour s’activer. Ici, il a suffit d’un article. Les motards de la police de Vannes avait excercé leur droit de retrait depuis le 1er janvier dernier. Habituellement juchés sur leurs deux-roues, ils travaillaient désormais en voiture. En cause : l’état catastrophique de leurs casques. Un fait assez remarquable pour qu’il soit relayé dans les colonnes du télégramme, diffusé sur leur site internet puis repris par nombre de médias (dont motomag.com)

Une mauvaise e-réputation de l’administration française qui a semble-t-il porté ses fruit puisque la brigade motorisée du Morbihan vont recevoir en début de semaine prochaine 10 casques. Entre lundi et mercredi, trois casques neufs et 7 datant de 2011 devraient arriver au commissariat. C’est en tout cas une promesse faite officiellement par la préfécture du Morbihan et relayée par le site de la radio nationale europe1.fr. Les autorités ont également précisé que cela n’est pas dû à un problème budgétaire. Le coût d’un casque serait compris entre 1.000 et 1.400 € selon europe1.fr, la préfecture précise que les lenteurs de livraison sont dues à « un marché national avec des constructeurs qui livrent au compte-goutte. »

Les motards de la police auront finalement de quoi travailler. Comme quoi, il faut savoir titiller là où ça dérange pour que les choses bougent.

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