Essai

La mode est aux machines simples reprenant les codes des sixties. La Sima, importateur des marques Hyosung, TGB et Gas Gas, l’a bien senti en créant il y a 3 ans sa marque Mash.

Encouragée par l’excellent accueil du 125 vendu moins de 2.000 €, elle a lancé le « 500 », qui est en fait un 400 cm3. Le monocylindre refroidi par air animant ce roadster à l’ancienne est inspiré de celui des Honda 400 XR.

La prépa’ du concess’
Le concessionnaire parisien de la marque, Tendance Roadster (basé dans les Hauts-de-Seine), nous a confié son modèle personnalisé gommant les soucis de finition du modèle de base : peinture plus soignée, garde-boue au chrome et aux soudures revus, guidon mieux adapté, pneus Avon au grip excellent. Sans compter l’unique échappement conique inox à la sonorité envoûtante… Des améliorations facturées 1.000 € supplémentaires, sur une machine qui le mérite amplement.

Mono d’antan
Cadre tubulaire simple poutre, combinés amortisseurs chromés, frein à tambour arrière, jantes à rayons, selle gaufrée et phare rond, la Five Hundred a tout du petit mono d’antan façon Yamaha SR 400… le démarreur électrique en plus !

En selle, la petite machine est d’une prise en main évidente. Le poids contenu (151 kg), la hauteur de selle réduite (780 mm) et le court rayon de braquage permettent un maniement instinctif en ville, où elle maraude avec aisance.

Si les pneumatiques sont vite mis en défaut (sur la version stock) par le simple frein à disque avant sur sol humide, les suspensions réglables en précharge à l’arrière supportent assez bien les cahots des ruelles pavées parisiennes. Le duo est même envisageable grâce à la longue selle plate, ainsi que le transport d’un peu de bagages avec le solide porte-paquet amovible de la version d’origine.

Sur voie rapide, même à deux, les 27 ch du moteur sont loin d’être ridicules. Malgré quelques ratés d’injection (une mise à jour du boîtier est en cours) et une boîte à 5 rapports au verrouillage capricieux, ce bloc à l’historique connu respire étonnamment bien et emmène énergiquement autour des 140 km/h réels. Cette vivacité s’accompagne d’une sonorité sympathique, typique des monos des années 80. Une vraie bonne surprise, malgré ses petits défauts de jeunesse.

Verdict
Malgré des soucis d’injection, de finition et une boîte de vitesses manquant de sensibilité, l’offre de Mash avec cette 400 reste alléchante. Bon look, bon tarif et bonnes prestations dynamiques en font bien plus qu’une machine à bas coût. C’est une excellente moto pour débuter.

La version proposée par Tendance Roadster, moins polyvalente, améliore la finition et la tenue au sol (pneus). Trop chère et mal chaussée, la version Von Dutch ne nous a en revanche pas convaincus.

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Fiche technique

Mash Five Hundred (données constructeur)
Moteur
Type  : monocylindre refroidi par air, 4T, 1 ACT, 4 soupapes
Cylindrée (al. x cse)  : 397 cm3 (85 x 70 mm)
Puissance maxi : 27 ch à 7.000 tr/min
Couple maxi : 3 m.kg à 5.500 tr/min
Alim./dépollution : injection/Euro 3
Transmission
Boîte de vitesses : 5 rapports
Transmission finale : par chaîne
Partie-cycle
Frein Av (étrier à x pist.) : 1 disque Ø 280 mm (2 opp.)
Frein Ar : 1 tambour Ø 160 mm
Réservoir (réserve) : 13 litres (n.c.)
Poids annoncé  : 151 kg
Hauteur de selle : 780 mm
Pratique
Coloris : noir, rouge, beige (Von Dutch)
Garantie : 2 ans pièces et M.O., assistance
Prix
Version de base Five Hundred : 4.430 €
Mash Five Hundred par Tendance Roadster 5.430 € (+ 1 000 €)
Mash Von Dutch : 6 490 €

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