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Mort de Simoncelli : le MotoGP en deuil Mort de Simoncelli : le plaisir de piloter Mort de Simoncelli : une tête connue Mort de Simoncelli : le choc

16 h 56, la mort de Marco Simoncelli est officiellement prononcée. Le jeune Italien de 24 ans vient de succomber à un terrible accident, ce dimanche 23 octobre, sur le circuit de Sepang, en Malaisie.

Sous un soleil de plomb, le départ du GP de Malaisie est donné. Une première ligne composée exclusivement de Honda Repsol (Pedrosa, Stoner et Dovizioso) est suivie de près par Colin Edwards, puis Marco Simoncelli. Les pilotes s’élancent en paquet dans le premier tour. C’est au deuxième tour à peine que le drame arrive.

Le choc

Marco Simoncelli, au guidon de la Honda du team San Carlo Gresini, perd en sortie de courbe le contrôle de sa machine. En glissant, sa moto coupe alors la trajectoire de Colin Edwards et Valentino Rossi qui ne peuvent l’éviter. Le choc entre les machines et le pilote est d’une violence rare. Rossi arrive à rester sur ses roues. Edwards chute et se déboite l’épaule. Simoncelli perd son casque et reste immobile, face contre le bitume. Drapeau rouge.

Inconscient, Marco Simoncelli est transféré au centre médical, où se rendent de nombreux inquiets quant à la santé du pilote. Grièvement touché à la tête, au cou et à la poitrine, Simoncelli est directement intubé et les médecins tentent un massage cardio-pulmonaire, car son cœur s’est déjà arrêté. Après une interminable attente de 45 minutes, le décès est officiellement prononcé à 16 h 56, heure locale. La course est annulée.

Une enquête minutieuse répondra à nombre de questions, notamment sur la perte du casque en plein choc.

Une étoile montante

« Super Sic » faisait partie des pilotes qui font vivre le MotoGP. Un style agressif sur la piste, qui lui a souvent valu mauvaise presse, mais qui offrait un spectacle à un championnat parfois bien monotone.

Il affichait toujours un visage sympathique sur les paddocks. Son ami Valentino Rossi choisira les réseaux sociaux pour s’exprimer : « Sic était pour moi comme un petit frère. Si fort sur la piste et si doux dans la vie. Il me manquera énormément. »

Simoncelli n’avait jamais peur de se mettre en danger pour tenter de remporter une course. Cette étoile montante du MotoGP commençait à nouer avec les podiums cette saison : 3e en République tchèque et 2e en Australie. Champion du monde en 2008 en catégorie 250 cm3, il était 6e au classement provisoire de la catégorie reine en 2011.

Le MotoGP est en deuil. Tous les pilotes, les organisateurs du championnat, ainsi que le team Gresini ont exprimé leur douleur et ont exprimé leur soutien envers la famille de Simoncelli.

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