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Trèfle Lozérien : pour Germain Trèfle Lozérien : Frétigné passe Trèfle : 1ère journée Eternel second Trèfle : 2ème Journée Trèfle : 3ème journée

Marc Germain : la relève en marche
Refusant de croire à l’éventualité d’une telle disparition, quelque 500 engagés ont pris le départ, vendredi 27 mai, de cette 19ème édition. Une première journée autour du Mont-Lozère, au cours de laquelle trois hommes se sont assez nettement détachés du reste du plateau : l’officiel Yamaha Marc Germain, auteur de trois des cinq meilleurs temps scratch au guidon de sa 250 WR-F, devant son compagnon d’écurie David Frétigné (450 WR-F) et le pilote HM-Honda Emmanuel Albepart (450 CRE-F). Actuel second au classement provisoire du championnat du monde d’enduro, Fabien Planet, sur KTM, était déjà relégué à plus de 30 secondes. Un retard qu’il ne parviendra jamais à combler.

Fretigné : fin de règne

Véritablement déchaîné à l’idée de ne pas finir, pour la quatrième fois consécutive, à la deuxième place d’une classique qu’il n’est jamais parvenu à remporter, Albepart fait parler la poudre au matin du second acte. Journée du samedi le long des gorges du Tarn qu’il finit par emporter, devant Frétigné et Germain. C’est dire si au départ de la troisième et ultime boucle sur les contreforts de l’Aubrac, le dimanche, tout était encore possible. Depuis sa création, jamais cette compétition n’avait connu un si faible écart entre les trois leaders, seulement séparés par 7 secondes et 9 petits centièmes !

Première spéciale pour Germain, seconde pour Albepart, troisième pour Frétigné, tout va se jouer lors de l’ultime épreuve chronométrée, tracée sur les hauteurs de la ville et devant plusieurs milliers de spectateurs. Sous pression depuis le début d’une saison qu’il ne domine plus de la tête et des épaules, comme autrefois, David Frétigné tente de se surpasser, part à la faute et chute quelques mètres après le départ. Tandis qu’un Marc Germain aussi serein que spectaculaire emporte la mise, pour la première fois de sa carrière, devant un Emmanuel Albepart quelque peu dépité dans son rôle d’éternel Poulidor. Dernière occasion de prendre sa revanche l’année prochaine ? Affaire à suivre...

Didier BOUARD

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