Les revendications
Les motards, qui exercent pour nombre d’entre eux sous le statut de profession libérale, sans licence mais dans le respect du décret du 11 octobre 2010 relatif au transport public de personnes avec conducteur, et de la loi 2009-888, demandent :

- la fin de la réservation obligatoire, avec en corollaire le droit de stationner dans les gares et aéroports,
- une véritable formation au métier, qui permettrait de mettre fin aux pratiques douteuses de certains conducteurs nuisant à l’ensemble de la profession,
- la suppression des sanctions draconiennes dont ils sont l’objet : 15.000 euros d’amende et le risque d’un an d’emprisonnement s’ils sont pris en flagrant délit de « racolage », par la police des taxis, dans les gares et aéroports.
- la fin des contrôles abusifs des forces de l’ordre, devenus systématiques depuis plusieurs mois, selon plusieurs motards.

Problème de représentation
Le problème de la profession des motos-taxis demeure sa faible visibilité, due à son incapacité à se fédérer, donc à être représentée auprès des autorités comme des élus et parlementaires.

Depuis plus de cinq ans, plusieurs syndicats ont vu le jour, sans réellement réussir à coordonner une représentation durable, contrairement aux taxis automobiles, qui sont bien plus nombreux et savent se mobiliser dès que leur profession est soumise à la pression des autorités.

C’est d’autant plus dommage que les conducteurs de moto-taxi répondent présent aux appels à manifester. La preuve le 15 mai, où ils étaient 200 dans les rues de Paris.

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