Non à la répression aveugle !

Pas plus que d’autres mesures uniquement orientées vers la répression, d’ailleurs, telles des plaques d’immatriculation plus grandes, ou encore une sévérité judiciaire toujours accrue pour les usagers « traités comme des délinquants », dixit Jean-Marc Belotti, coordinateur de l’antenne parisienne de la FFMC, qui a chauffé la foule du haut de sa camionnette, de l’esplanade du château de Vincennes à la place de la Concorde.

Périph saturé...

Après avoir patienté à Vincennes, le cortège a pris d’assaut le périphérique entre les portes Dorée et d’Italie sous un soleil de plomb, bloquant des automobilistes dont certains, malgré l’énervement légitime, soutenaient les motards.

Motard=électeur

Pendant ce temps, des délégations casquées se mettaient en route vers les QG de campagne des candidats à l’élection présidentielle. Ils y trouvaient ici porte close, là un sbire du politique prompt à recevoir « avec intérêt » le manifeste de la FFMC. Mais ils ont intérêt à le lire, ce manifeste, les candidats ! Car, à l’issue des élections présidentielle et législatives, les motards sauront rappeler aux élus leur existence... Et leurs doléances !

Mobilisation nationale

Il est à noter, et à saluer, l’énorme mobilisation des motards venus de toute la France pour manifester à Paris. Une vingtaine de Sudistes avaient fait le déplacement, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Gard, du Var, de l’Hérault, du Vaucluse, dormant quelques heures à peine entre leur manif locale et le départ pour Paris à moto...

Points cardinaux

D’autres sont venus du Nord, mais aussi de l’Ouest, de l’Est, et c’est toute la France de la bécane qui a convergé vers la capitale afin d’exprimer sa colère. Une preuve de plus de la motivation des Motards en colère, que le gouvernement ferait bien d’écouter, s’il ne veut pas que cette ire se transforme en avis de non recevoir dans les urnes.

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