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Magpul Ronin Project 47 Magpul Ronin Project 47 Magpul Ronin Project 47 Magpul Ronin Project 47 Magpul Ronin Project 47

Comme le nom de la marque l’indique, la Ronin Project 47 est la moto des samouraïs, ces guerriers de légende qui maniaient le sabre à la perfection. Une esthétique peu conventionnelle, avec un avant aussi massif qu’une armure et un arrière aiguisé comme une lame, des choix techniques radicaux… La Ronin Project 47 ne laisse personne indifférent. D’autant qu’il s’agit aussi d’un pari industriel, sur lequel il est intéressant de revenir.

Feu !
La compagnie qui se cache derrière ce petit bijou ? Les industries Magpul, célèbre marque américaine d’accessoires pour armes à feu high-tech. Baptisée d’après le conte japonais « The 47 Ronin », et limitée à quelque 47 exemplaires dans le monde entier, cette moto est issue de la Buell 1125 RS.

En 2009, Harley-Davidson liquide sa filiale Buell. Magpul acquiert alors deux modèles de 1125 RS, et commence à développer une nouvelle machine. Neuf mois plus tard, en 2010, naît le premier prototype présenté à Las Vegas.

Production en série
Mais l’industriel ne s’arrête pas là. Dès 2012, Mike Mayberry, designer et vice-président de Magpul, et Richard Fitzpatrick, président, ambitionnent de lancer la production de la Ronin. Comme ce projet diverge de leur principal secteur d’activité, ils créent Ronin Motor Work, une entité spécifique.

Cette année, début des hostilités : les douze premières motos sont vendues aux couleurs originales du prototype (noir et gris), au prix de 30.000 euros. Les dix suivantes sont proposées en noir, à un prix plus élevé. S’ensuit une série de huit motos, puis quatre, puis deux, toutes seront de coloris différent. Les cinq Ronin restantes seront, selon le constructeur, encore plus uniques.

ADN Buell
Côté technique, si l’ADN de Buell est conservé, beaucoup de nouveaux éléments distinguent la Ronin 47 de ses aînées. D’une 1125 RS, les préparateurs ont gardé le moteur, le cadre, le bras oscillant ainsi que les jantes et les disques. Pour le reste, c’est que du fait main.

Avec quelques parti-pris audacieux, comme l’intégration du radiateur en lieu et place du phare avant. Les lumières ne sont ici qu’accessoires et placées sur le côté.

Exit, également, la fourche Showa classique qui laisse place à des « tubes » en alliage d’aluminium, surmontés d’amortisseurs réglables.

Les préparateurs ont également travaillé sur la ligne d’échappement, proposant un silencieux minimaliste, une boucle arrière relevée et tout un habillage en carbone qui donne à ce projet des allures de Bat-bike.

Sur le tableau de bord, les designers ont décidé de conserver un affichage analogique pour le compte-tours, et on aime ça ! Pour le reste, que du numérique : un bouton, disponible sur le guidon gauche, permet de switcher entre les informations (température, kilométrage, etc.), et fait fonction de commande de clignotants et de phares.

Mais cette Ronin, c’est aussi beaucoup de détails qui démontre la qualité du travail de conception et de production. Prenons pour exemple les clignotants, intégrés en bout de guidon, ainsi qu’un système de démarrage sans clé, un inédit phare arrière à leds, ou encore un maître-cylindre redessiné et parfaitement intégré.

Dernier détail qui tue, chacune des 47 Ronin est gravée au nom d’un des guerriers du conte nippon. Et devient une moto de légende…

En bonus, voici une vidéo sur le projet Ronin 47

Plus d’informations sont disponibles sur le site officiel

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