Concertation, citoyens
En participant à ce salon, que visitent les représentants des institutions de la République, la FFMC affirme son orientation vers la concertation, après que ses militants sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère, le 23 octobre dernier.
« Nous sommes présents à tous les échelons de la société française, souligne Fred Jorge, membre du bureau national. Nous participons à la concertation organisée par la direction de la Sécurité Routière du secrétariat d’État aux Transports ; nos 80 antennes départementales ont des relations avec les préfets et avec les députés sur le plan local ; en nous présentant aux maires et aux fonctionnaires territoriaux, nous touchons un échelon qui est peu sensibilisé aux problématiques de circulation des deux-roues motorisés. »
Infrastructures et police municipale
Le chemin reste long, avant que les élus, et les responsables des services techniques des 36.000 communes de France, intègrent systématiquement motos et scooters dans leur Plan de déplacement urbain (Pdu), et les consultent avant de modifier, ici un carrefour, là un ralentisseur, ailleurs un séparateur de chaussée. Mais, c’est en participant à ce genre de manifestation, et en montrant le visage de la concertation, que la FFMC parviendra à convaincre les édiles de l’intérêt de prendre en compte les deux-roues motorisés.