Scalp. C’est le doux nom, (volontairement ?) évocateur, donné au prototype des radars « tronçons », développé par le Centre d’études techniques de l’équipement (Cete). Un acronyme qui signifie Système de lecture automatique des plaques, pour des appareils de nouvelle génération. Au lieu de relever la vitesse à un point donné, ils calculent la moyenne des véhicules sur plusieurs kilomètres. Ils complèteront très bientôt l’arsenal répressif gouvernemental mis en place au nom de la sécurité routière.

Selon le site Internet de la Dépêche du Midi, les premiers radars « tronçons » seront prochainement installés dans la Languedoc-Roussillon. Le quotidien rappelle que la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Michèle Merli, précisait que ces appareils auront vocation à être disposés « dans des zones accidentogènes, pas forcément sur l’autoroute. Mais plutôt dans des tunnels, sur des ponts, axes secondaires, etc. »

Toujours plus de contrôles et de répression, donc. Il avait pourtant semblé que, malgré les annonces ces derniers mois de contrôles accrus, la mortalité routière avait augmenté. Sur ce point, certaines « associations de victimes » ont trouvé l’explication : c’est la faute à l’assouplissement du permis à points et non le constat de la limite d’un système basé sur le tout-répressif. On peut donc continuer à « radariser » en toute bonne conscience…

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