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Malgré une météo exécrable avec alternance de pluie, neige, grêle et, malgré tout, quelques éclaircies, les militants de la Dordogne (24) et des larges environs (FFMC 16, 19, 23, 87, 46, 47, 33 et même 12) ont convergé vers Périgueux pour exprimer leur désaccord avec les nouvelles mesures souhaitées par le gouvernement en matière de sécurité routière. Le 80 km/h, autour duquel règne toujours une vaste incompréhension, était bien entendu au centre des débats menés par ces 400 motards et cette soixantaine d’automobilistes.

Galvanisé par le Conseil départemental
Les motards en colère ont évidemment accueilli avec enthousiasme l’annonce du Conseil départemental faite quelques jours auparavant. La Dordogne a en effet demandé, à l’instar de 31 autres départements, que certaines de ses routes (celles de plus de 6 mètres de large et dotées d’un double marquage) restent à 90 km/h au lieu des 80 km/h souhaités par le Premier ministre. Pour les militants, cette demande du conseil départemental est consécutive au travail de lobbying qu’ils ont réalisé en amont.

Cache-plaques interdits
À 15h le cortège s’est mis en ordre de marche, arrêté net par le personnel de la préfecture qui exigeait que les cache-plaques soient retirés sous peine d’annuler la manifestation. Les motards ont gardé leur cache-plaques et ont repris leur route sur la voie rapide, sans se presser, malgré les menaces de la gendarmerie les invitant à ne pas ralentir. Ils ne se sont pas rendus à la réunion organisée par la préfète, estimant ne rien avoir à lui dire.

Périgueux bloqué
Bien sûr Périgueux fut bloqué sans qu’il y ait le moindre incident à déplorer. Plusieurs arrêts ont été observés sur les ronds-points stratégiques de l’agglo et tous les radars ont été bâchés.
Le soutien manifesté par les gens bloqués, ralentis, ou gênés était notable. Preuve en est que le 80 km/h ne passe pas.

Daniel Julliot, coordinateur FFMC Dordogne

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