Depuis quelques semaines, les restrictions de circulation mises en place pour lutter contre le Covid-19 sont progressivement levées en Grande-Bretagne, l’un des pays les plus touchés par la pandémie. Le trafic routier revient donc doucement à la normale.

Mais si « tous les usagers urbains choisissent la voiture pour aller au travail, le réseau routier local ne pourra pas faire face », fait remarquer avec justesse la Fédération des associations européennes de motards. Sans compter, continue la FEMA, qu’en dépit des avertissements « selon lesquels le trajet moyen au Royaume-Uni est bien plus long que ce que la marche et le vélo peuvent raisonnablement permettre, les autorités locales disposent de fonds très importants pour mettre en place des mesures "temporaires" visant à encourager [lesdits] marche et vélo ».

Et la moto dans tout ça ? C’est bien le problème : elle et les nombreux avantages qu’elle présente en milieu urbain (notamment) sont tout simplement oubliés par le gouvernement de Sa Très Gracieuse Majesté ! On se croirait… en France.

Trois demandes simples
Le British Motorcycle Action Group, membre de la FEMA, monte au créneau. Et demande que les motos jouent un rôle dans les plans de transport après la fin du confinement dû au coronavirus.

Pour cela, MAG UK a lancé une campagne exigeant trois mesures simples qui, selon lui, ne feront pas peser de fardeau financier supplémentaire sur le gouvernement. Au contraire, « elles amélioreront le sort de ceux qui choisissent la moto comme mode de transport permettant la distanciation sociale ».

Sont donc demandés :

  • que le gouvernement anglais mentionne dans tous ses messages la moto comme choix de transport alternatif ; actuellement, il n’y est jamais fait allusion.
  • que les motos soient autorisées dans toutes les voies “temporaires” combinées de vélos et bus qui fleurissent partout outre-Manche (comme en France).
  • que tous les parkings dédiés aux vélos soient désormais à double usage, donc accessibles à la fois aux vélos et aux motos.

Une lettre au ministre des Transports
Pour appuyer la démarche, Selina Lavender, présidente du MAG UK, a récemment écrit au ministre des Transports anglais. « Une semaine après, aucune réponse n’avait été reçue, pas même un accusé de réception », regrette la FEMA.

De son côté, MAG UK demande à tous les motards du pays d’écrire à leurs députés pour soutenir la campagne qu’il mène actuellement pour la reconnaissance de la moto.

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