Moins de CO2 ou plus de "sécurité", l’Europe a choisi
Ces feux diurnes ont au moins un avantage : ils ne consommeraient que 25 % à 30 % du carburant nécessaire à l’allumage des feux de croisement, qui eux engendrent une surconsommation de 0,2 à 0,5 litre aux 100 km.
L’Europe, qui a fait de la lutte contre le changement climatique une de ses priorités, considère que la « très légère » future augmentation des émissions de CO2 est tout à fait acceptable au regard du nombre de morts sur les routes qui seraient évités.
Trop de conducteurs ont une mauvaise vision. Tel était, en France, le principal argument du gouvernement en faveur des feux de jour. Ce qui est exact : 8 millions d’entre eux ont une vue mal ou non corrigée**.
Bien que certains de nos voisins soient plus exigeants en matière de santé, on imagine qu’à l’échelle européenne, cet argument a joué. Au grand dam de ceux qui auraient opté pour un contrôle de la vision. Allons, soigner une jambe blessée plutôt que de mettre un pansement sur une jambe de bois ? Quelle idée saugrenue…