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Gualtièro Repossi avec le GMT : 24H du Mans : le rôle essentiel du chronomètreur

MM : Parle-nous du rôle du panneauteur…
GR : Le travail du panneauteur est de créer un lien et une communication entre le pilote en piste et le stand. Il chronomètre, informe, mais relève aussi beaucoup de données. Il faut aussi savoir interpréter le signe d’un pilote ou scruter la moto pour détecter la moindre défaillance. Ce n’est pas un travail difficile en soi, mais un travail qui demande beaucoup de concentration car un simple oubli, comme avertir le pilote de rentrer, et c’est à coup sûr la catastrophe. Il faut aussi être attentif aux pilotes concurrents qui observent tes informations au panneau. L’année dernière par exemple, un concurrent direct regardait nos panneaux pour calculer la distance qui le séparait de notre pilote : j’ai dû étendre l’éclairage !

MM : Tu ne parles pas français, comment fais-tu pour communiquer au sein de l’équipe ?
GR : Même si je comprends tous les termes techniques en français, je ne parle que l’anglais et l’italien. Avec Christophe et certains mécaniciens on parle anglais, avec David Checa et Gregorio Lavillla en italien, avec mon ami et collègue Jean-François, en gestes ! Mais bon, il n’y a aucun problème.

MM : Quels sont tes plus mauvais et tes plus beaux souvenirs pendant ces années passées au GMT ?
GR : Avant de répondre à ta question, je voudrais dire que dans l’équipe il n’y a jamais de moments de colère ou de panique. L’ambiance, y compris dans les moments difficiles, est toujours calme. Christophe est un excellent manager, non seulement d’un point de vue technique, mais aussi humain. Ceci dit, mes plus mauvais souvenirs sont liés aux abandons et particulièrement, comme l’année dernière au Bol, lorsqu’il faut abandonner à trois heures de l’arrivée. Mes plus beaux souvenirs, même si ce n’est pas très original comme réponse, sont liés aux victoires. Parmi elles, celle du Bol d’Or en 2007. C’était vraiment poignant de voir Sébastien Gimbert passer la ligne d’arrivée en wheeling. On s’est tous embrassés, on était heureux et moi… j’ai pleuré !

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