Alors qu’en Italie les modèles C connaissent le succès, ceux-ci seront boudés en France où on lui préfère la version LC.

L’année suivante ils seront remplacés par les type D et LD. L’esthétique reste la même, mais les modifications mécaniques affectant la partie cycle sont plus importantes. De son côté, la Vespa évolue : augmentation de cylindrée de 100 à 125 cm3, passage du phare du garde boue au guidon, apparition du capotage de guidon, apparition d’un vilebrequin original dont les masselottes assurent à la fois la fonction de distributeur rotatif et de pré-compression dans le carter...

Vespa : Made in France

Des Lambretta et des Vespa ont été fabriqués sous licence en France, dans les années 50, par la Société Industrielle de Troyes (SIT) pour les uns, à Fourchambault dans La Nièvre, par les Ateliers de Construction de Motocyles et d’Accessoires (ACMA), pour les autres.
Victimes de la crise qui frappe d ’abord la moto puis aussi le scooter, la fabrication des Lambretta français ne passe pas le cap des années 60, l’usine ACMA ferme ses portes en 1962. Lambretta et Vespa sont dès lors importés en France par la SAFD, pour les uns, et par Vespa France, pour les autres.

Alors que la Vespa continue une longue carrière dans le monde entier, et que le Groupe Piaggio se développe dans le domaine du 2 roues, Lambretta ne résiste pas aux années 70. Rachetée par le groupe British Leyland, la société Innocenti se reconvertit dans l’automobile. Cependant, la fabrication des Lambretta survivra de l’autre coté des Pyrénées grâce à Lambretta Servetta, la filiale espagnole, ainsi qu’en Inde. Des Lambretta espagnoles seront même dans les années 70 au catalogue de la CYCMO, petit constructeur français de 2-roues à l’existence éphémère.

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