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Privés engagés au Mans : question de compromis Privés engagés au Mans : ça coûte cher ?

« La plupart de nos sponsors nous suivent depuis le début, c’est devenu des amis… mais sans eux, on ne serait pas là. »

Conscient de la différence entre sa machine et celle en tête de la catégorie, Gilles ne se voile pas la face. « C’est sûr que dans une course, et encore plus en endurance, le budget joue un rôle prépondérant dans les résultats. En cas de problème, on va privilégier la solution la moins chère.
C’est comme pour le choix des pièces : nous sommes obligés de choisir entre différents compromis, alors que les teams de tête prennent toujours les pièces les plus performantes. »
Un exemple ? La Yamaha R1 n°33 roule avec des plaquettes d’origine, moins onéreuses et plus endurantes que les celles dites racing… Forcement, ça se voit sur les chronos.

Outre le Mans, le team s’engage aussi aux 24H de Barcelone ainsi qu’au Bol d’or, avec le même matériel. « Comme cela on offre à nos sponsors plus de visibilité, et de répartir le coût global sur plusieurs courses.
En fait, le plus difficile, c’est de réunir l’équipe de bénévole qui compose le team. Lyon, Bordeaux, Paris, Le Mans, la Charente-Maritime… Pour organiser les mises au point, c’est la galère !
Si on rajoute mes tractations avec BMW qui se sont soldées par un échec, on comprend que la préparation s’est faite à la dernière minute. On est arrivé ici sans que la moto n’ait vu un bout de piste. Et nous ne sommes pas les seuls dans ce cas ! »

Après deux années d’abandons prématurés, l’objectif affiché reste celui de voir le drapeau à damier, qu’importe le résultat.
Une manière de rouler « économique » sans pour autant que les sponsors ne voient pas la moto sur la ligne d’arrivée.

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