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Dakar 2010 : talent et huile de coude Frédéric Lepan au Dakar 2010 : 8 fois déjà

Le Dakar, on en rêve encore, même après huit participations ?
Oui ! Avant, c’était devant le poste de télévision, maintenant c’est dès la fin de la précédente édition ! Le plus difficile, c’est la préparation, qui dépend des moyens financiers et logistiques. Ensuite, c’est la course en elle-même. Levé tôt, roulage de nuit, beaucoup de kilomètres à chaque étape.

Comment assures-tu ta préparation physique ?
Je roule chaque semaine. Je complète avec du VTT, de la natation, de la musculation et je suis suivi médicalement par une équipe de professionnels.

Tes objectifs pour l’édition 2010 ?
Depuis 2005, j’évolue dans le Top 30 du classement, mon objectif, c’est d’atteindre le Top 20 !

Le règlement du rallye a évolué, qu’en penses-tu ?
La limitation de cylindrée à 450 cm3 peut relancer la course et faire venir de nouvelles marques. J’avais anticipé le changement et j’ai prévu de partir sur une moto conçue à partir d’une base de 450 cm3 SI d’enduro adaptée pour affronter les conditions extrêmes d’un raid moto.

De l’Afrique à l’Argentine, les conditions de course sont-elles très différentes ?
Les températures ne sont pas les mêmes qu’en Afrique, du coup, le sable ne réagit pas de la même manière. En Argentine, on a vite fait de tout perdre dans les dunes. Nous avons été surpris par l’altitude : les spéciales se déroulent entre 1 500 à 3 000 mètres, on est asphyxiés et les motos aussi.

Quel est le budget pour un Dakar ?
Conséquent ! Mais le fait d’intégrer le Team Croco-Aventures, ajouté à mes partenaires tels Kenny et Dunlop, limite le coût à 45 000 euros. En cette période de crise, inutile de dire que les sponsors ne courent pas les rues. J’ai décroché récemment un partenariat avec la mairie d’Abbeville (80), ça fait plaisir !

Frédéric Brozdziak avec Sandrine Lenne, correspondante 80.
Photos Frédéric Lepan

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