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Débriefing entre G.Bigot et pilote Mécanicage en équipe

« D’une part, parce que la structure fédérale a un partenariat avec Honda France et le fait de ne pas payer ses motos est déjà très appréciable », explique-t-il.
- Ensuite, car « c’est une sorte de retour aux sources pour moi : j’ai commencé à faire rouler Patrick Daudier sur une Morbidelli en 1986. Désormais, après avoir beaucoup travaillé avec des pilotes étrangers, je me suis demandé si je serais capable de faire passer le courant avec les jeunes pilotes français. »

- Ce nouveau challenge pour Gilles consiste à « développer le ressenti des pilotes sur leur moto, de manière à ce qu’ils sachent analyser ce qui se passe ».

- Le fait que Honda ne développe plus le moteur deux-temps est-il un handicap pour l’équipe ?
- « Il est certain qu’avec cette moto, on ne sera jamais dans le top 5 », précise-t-il. Mais, ajoute-t-il malicieux, « le développement des 125 Honda était déjà arrêté en 2007, cela n’a pas empêché les deux pilotes officiels "Honda Repsol" de terminer 10e et 11e au classement général de l’année ».

- Ensuite, pour mieux figurer dans le classement, « la part du pilotage est extrêmement importante. On ne prétend pas expliquer à un pilote comment faire avec sa moto, mais il doit appliquer un certain nombre de règles de base, communes à tous les pilotes en huitième de litre ».

C’est à dire « freiner le moins possible, garder de l’accélération en toute circonstance, prendre le plus d’angle pour virer plus vite et… toujours anticiper ».

- Chose que le pilote actuel de la structure fédérale, Louis Rossi, a le plus grand mal a mettre en œuvre.

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