La Ninja 650, accessible aux permis A2 (avec bridage), s’adresse en priorité aux jeunes motards, surtout dans ce coloris vert qui évoque les machines du KRT du Championnat du Monde Superbike. Pour faire un appel du pied encore plus appuyé aux d’jeuns, Kawasaki a rajouté une touche de connectivité au millésime 2020 de sa Ninja.
TFT Bluetooth
Le tableau de bord de la version 2017, qui associait compte-tours à aiguille et écran analogique, passe à la trappe au profit d’un écran TFT couleur de 10,9 cm dont la luminosité varie automatiquement en fonction de l’éclairage ambiant. Il ajoute aux indications traditionnelles (indicateur de rapport engagé, témoin de changement de vitesse, indicateur de conduite économique...) une fonctionnalité Bluetooth. En appairant son smartphone, via l’appli Rideology de Kawasaki, on bénéficie alors d’infos sur le trajet parcouru et sur les échéances de maintenance. Chacun jugera si cette évolution répond à ses attentes.
Sangle à l’ancienne
Les autres évolutions de ce modèle 2020 concernent la monte pneumatique d’origine - des Dunlop Sportmax Roadsport 2 - et le passage à un éclairage full Leds (à l’avant comme à l’arrière). Kawasaki indique également avoir retravaillé l’assise passager. Ce dernier continuera de déplorer l’absence de poignées dignes de ce nom. À l’instar de sa devancière, la Ninja 2020 n’offre qu’une simple sangle de maintien passée en travers de la selle.
Cœur inchangé
Forte d’une partie cycle et d’un moteur inchangés, la Kawette midsize devrait se montrer toujours aussi agile en ville et agréable sur les plus longs trajets comme avait pu le constater notre essayeur Axel qui vantait, lors de l’essai de la version 2017, sa légèreté, ses suspensions bien calibrées et sa tenue de cap. Il émettait juste quelques réserves sur la puissance maximale un poil juste du bicylindre en ligne (68 ch) et sur la protection perfectible de sa bulle réglable. Des bémols qui, a priori, restent d’actualité en 2020.
Trois coloris sont disponibles : vert/noir, noir métallisé et blanc/noir.
