En images

Fabrique de cuir

Dans cette partie de l’atelier sont reconditionnés les cuirs des pilotes de renom comme Barros, Nakano, Ruben Xaus, Alex Hoffman, Tamada, Lavilla et Andrew Pitt. Le délai est de 24H pour cette opération.

CAO {JPEG}

Une main d’oeuvre 20 fois moins cher
M. Minagawa Tomohiko est un expatrié japonais travaillant en Chine. « Nous nous sommes installés en Chine, voilà 3 ans, parce qu’un travailleur chinois est 20 fois moins cher qu’un ouvrier japonais. » Il reçoit le design des cuirs du bureau d’« Arlen Ness » installé en Italie, puis réalise les motifs qui seront ajoutés aux vêtements de cuir.

Main d'oeuvre pas chère {JPEG}

Mobilisables de jour comme de nuit
Autre avantage selon M. Tomohiko « En cas de grosses commandes on peut faire tourner l’atelier 24H/24H, vous savez ici les travailleurs sont très dociles. » Dans cet atelier les ouvriers sont payés à la pièce. Cette usine produit environ 4000 combinaisons et 7000 blousons par mois. La demande est telle qu’il faut compter des délais de fabrication de 2 à 3 mois pour un modèle.
Les cuirs sont des peaux de kangourou tannées au Brésil puis acheminées en Chine pour y être montées. Avant ces peaux étaient tannées au Japon avec de l’huile de baleine, mais « c’est de plus en plus difficile de trouver ce genre de produit. »

1 million de visières {JPEG}

Un million de visières par mois
Le dirigeant de la Jinhui Plastic factory prétend être la plus grande fabrique de visières de Chine. Sa société, basée à Canton, produit un million d’écrans par mois, surtout à destination du marché asiatique. Mais il travaille aussi pour AGV, Malossi et Givi. Ses prix sont extrêmement compétitifs, puisque le prix de revient d’un écran produit en Chine est de un dollar US soit 1,20 Euro à l’unité. Sa société a déjà commencé à se diversifier dans des produits comme les boucliers anti-émeute de la police et des lunettes de ski.

Voir jhplastic.com

Contrôle qualité {JPEG}

Des contrôles de qualité
Que l’on ne s’y trompe pas. Les industriels chinois ont largement dépassé le stade de la vulgaire copie et ont beaucoup investi dans des machines de contrôle de toutes sortes. Ici un employé de la Jinhui Plastic factory réalise un test de résistance sur un écran.
D’autres machines de contrôles optiques, importées d’Italie, sont également utilisées au sortir des chaînes de fabrication. « C’est la condition pour rester le numéro un », explique M. Chen Jin Ming son PDG. D’ailleurs son taux de croissance annuel est là pour en témoigner « Entre 2002 et 2003, notre CA a augmenté de 30% et nous espérons en faire autant cette année. »

Commandez en ligne le reportage complet paru dans Moto Magazine

Publicité

Commentaire (0)