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Essai Kawasaki 250 Ninja : petite mais sympa

Si elle monte haut dans les tours, la Kawa Ninja est capable de souplesse ce qui lui offre une certaine polyvalence. Attention de ne pas chercher à exploiter le moteur à fond en ville…

P’tit cul piqué à la Z750, optique à la Z1000, réservoir façon ER-6, disque pétale et carénage taillés à la manière ZXR, la petite Ninja sait attirer l’œil… Le petit twin de 250 cm3 développe 33 chevaux, juste ce qu’il faut pour les jeunes permis français, les premiers visés.

Facile
Basse, accueillante, la selle à double étage offre d’autant plus d’accessibilité que les demi-guidons haut placés tombent dans les gants sans mettre le conducteur en appui. Les repose-pieds peu reculés offrent une position plutôt droite, parfaite pour manipuler avec aisance cette moto légère dans le trafic urbain.

La ville possible
Un coup d’œil dans les larges rétros (bien placés), on enclenche la première vitesse de la boîte six (un peu floue) et la moto s’extirpe facilement du trafic, profitant d’un rayon de braquage réduit pour se faufiler dans un petit « reteuteu » sympathique.

S’il est possible d’évoluer en ville (et en toute discrétion) à bas et moyens régimes, le petit moulin s’exprime vraiment que passé les 8.500 tr/min, en distillant de franches accélérations jusqu’à 13.500 tours/min.
Il peut alors frôler les 180 km/h compteur (157 km/h au GPS) ce qui le rend capable d’effectuer des trajets autoroutiers, avec des boules-quiess tout de même, car dans ces régimes-là, on finit par se lasser du fameux « cri du Ninja ».

Vire-voltante
C’est sur les petites départementales qu’on prend le plus de plaisir à son guidon : vive sur ses pneumatiques très fin, bien suspendu avec un combiné arrière réglable et une fourche saine, elle devient très amusante à mettre sur l’angle.
Et l’on se prend vite au jeu, tête dans la petite bulle, sécurisé par à un frein avant puissant et progressif.

(*) tarif 05/2008

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