S’intercalant entre le roadster « R » et la sportive « S », la nouvelle K 1200 R Sport allie le dynamisme esthétique d’un roadster avec une protection honorable.

Techniquement, par rapport à ses deux sœurs, les mensurations sont identiques. La position de conduite identique au roadster approche la perfection pour tailler la route en tout confort. En ville cependant, le poids, l’inertie de la direction et l’empattement de la bête demandent d’anticiper ses trajectoires pour ne pas se laisser coincer entre les voitures.

Mais c’est sur la grand-route que la K 12 s’exprime le mieux ! Voir défiler les kilomètres à ce guidon est un vrai bonheur. La moto file, imperturbable, quelles que soient les conditions de roulage (revêtement, météo) et la protection offerte par le carénage permet de tracer peinard à 160 km/h (en Allemagne, bien sur...). Le train avant Duolever semble creuser un sillon dans l’asphalte. Le châssis de la série K 1200 écrase la concurrence au chapitre du grand tourisme rapide ! Seul le moteur, amputé de 60 ch en France, est un peu à la peine lors des relances. Passé les 7 000 tours, il ne donne plus rien (à 4 000 tours de la zone rouge !).

Nous écrivions en octobre 2006

En 2005, BMW défrayait la chronique - motarde - en adoptant une architecture moteur qu’elle n’utilisait jamais : le 4-cylindres en ligne transversal à la route. La firme bavaroise l’inaugurait sur deux modèles au caractère sportif affirmé : le BMW K 1200 S et le K 1200 R. Ce dernier devenait même le roadster le plus puissant du marché... en version « full », bien entendu.
- Ce qui tranchait nettement avec l’image du constructeur, qui nous a habitué aux motos plus sages, mais surtout taillées pour les longs trajets.

Pour ces derniers justement, la K 1200 R millésime 2007 se voit épaulée d’une version « Sport », appelation à ne pas confondre avec les anciennes série de K 1200 RS.
- La K1200 R "Sport" donc, est quipée d’un demi carénage, bien plus enveloppant que le mini pare brise disponible en option sur la version « naked », la BMW K1200 R Sport se prêtera sans doute mieux au voyage. L’agrément de conduite étant revu à la hausse.

Pour ceux qui pourrait craindre que cette mouture ne fasse de l’ombre au K 1200 S. BMW se veut rassurant et affirme que le K 1200 R Sport est pourvu de réglages moins sportifs et d’une position de conduite plus « sage » que la S. De fait, la partie cycle est identique au K 1200 R déjà présent au catalogue.

Enfin, les qualités reconnues du BMW K 1200 R devraient demeurer sur cette version R "Sport" : tenue de route impériale et moteur bien plein... sans compter la légendaire finition BMW.
- L’essai confirmera. Côté ligne, le carénage fluidifie l’ensemble, le regard glisse sur la machine naturellement. Le côté torturé façon "manga" de la version non carénée est en grande partie gommé sur la "Sport". Question de goût, après tout.

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